Sens
« Grenoble: Mickaël, chercheur de Sens »
Mickaël Breuil, pur autodidacte descendu de sa montagne, a imaginé un décor de hutte moderne en noir et bouleau à sa manière – avec, en ligne de fond, la recette de la soupe aux truffes VGE signée Bocuse et, en coin, celle de la fameuse purée de pommes de terre de Joël Robuchon. Il recrée la cuisine de son temps et de son terroir avec un brin de folie, peut mettre à côté de la plaque ou séduire tout à fait.
Il y a du sorcier fou et du guerrier rebelle dans ses idées impétueuses. Tempura de sandre fumé à l’encre de seiche, caviar de hareng et condiment balsamique fumé, avec son insolite bouillon de coquillage pétillant filtré au charbon ou huître Gillardeau aux pignons et coque de sucre (!), foie gras sur son pancake au maïs ou encore œuf (pas coulant!) au riz dit « œuf, paille et grain » sont des mets qui heurtent et déménagent.
Il y a l’agneau aux herbes et, en issues malignes, la crème cuite au thym, la coque de sucre à la pomme Granny en mousse ou l’espuma au citron, brisures de meringue et rhum blanc au miel dans une boule de neige dite « remède contre le rhume ». Des choses insolites et charmeuses, à tester pour comprendre que quelque chose de savoureux se trame ici. Grands et petits vins commentés avec une verve intarissable par un jeune sommelier au fait de son sujet.
Notre prochaine destination gourmande
Très étonnant, (surtout à Grenoble) hyper créatif dans l’exaltation et le mélange des saveurs, ainsi que dans la présentation des plats presque ciselée….Le chef a de l’audace et nous avons vraiment savouré cet excellent repas et ce moment de gourmandise où nous étions à chaque fois surpris (bien l’idée de ne pas savoir à l’avance) et bien sûr régalés dans tous les Sens du terme. Bravo !
A quand le plaisir d’y retourner….
Pour moi cela a été la déception.
une belle cuisine inventive , belle assiette mais un service inexistant , des jeunes inexpérimentés certes il faut bien commencer un jour mais à se demander si quelqu’un était aux commandes.
quelques exemples: besoin de demander 3 fois du pain avant que l’on nous dise qu’il y a plus de pain aux noix ni aux lardons!!!
plat servi avec des éléments manquants, cela a été signalé mais aucune réadaptation n’a été faite, je n’ai pas eu de légumes(crosnes).
personne n’est venu au cours du repas s’enquérir de son bon déroulement
et pour finir en beauté une patronne mal aimable qui vous regarde à peine lorsque vous descendez chercher la note à sa réception ( car vous avez été oublié dans la salle)étant occupé sur internetIII
A ce demander si hier soir le chef était en cuisine?????
Extraordinaire à tous les sens du terme. On ne peut plus se passer de cette cuisine et sommes devenus habitués, guettant chaque renouvellement de carte pour vite retourner dans cet univers culinaire surréaliste où chaque plat ou presque est un véritable tableau, une œuvre d’art éphémère qui régalera nos yeux, nos papilles mais aussi nos esprits par la provocation affichée de certains plats! C’est génial, non conventionnel et pourtant extrêmement professionnel et précis, que ce soit en cuisine ou en salle. Quelque peu habitué des restaurants étoilé du Michelin parfois , nous
bravo à vous deux!!!!!
Génial, intelligent, un poète et un artiste ! Cela faisait longtemps que je ne suis pas sortie d’un restaurant avec un tel sentiment de joie. Vivement la prochaine fois ! d’ailleurs c’est prévu bientôt !
Un émerveillement toujours renouvelé et la promesse des surprises à venir! le chef est passionné et passionnant!
chaque découverte nous incite à en vouloir une autre! bravo et merci
Le tueur en série de la cuisine : tel un Dexter gastronomique qui syphonnerait les idées reçues à la sulfateuse (souvenir vibrant de son plat « homard m’as tuer »).
Envie de l’encourager à persévérer quand il rate ou manque la cible de peu, et l’applaudir à tout rompre quand il fait mouche, nous prends de court ou par surprise… car le coquin a beau être fou, il n’en néglige pas moins le goût. Et contrairement aux apparences photographiques (œil noir et air prétentieux) l’homme est souriant et toujours ouvert aux critiques, constamment à l’affût.
Ca déménage chez ce M. Breuil, qui ne fait pas l’unanimité (ni dan le public, ni dans le sérail culinaire) et c’est très bien ainsi : c’est après tout à ça qu’on reconnaît le jus d’un talent déjà bien mur. Assez sûr de lui pour aller loin, suffisamment modeste pour déjouer les pièges du métier… A suivre.
Plusieurs passages et toujours autant d’étonnement !
Purement génial, moderne et traditionnel à la fois, un vrai plaisir, on va de surprise en surprise.
Bientôt, une autre visite… on ne se lasse pas.
Bravo
Superbe et osé à Grenoble. Chapeau l’artiste !