La Fourchette du Printemps
« Exquise Fourchette (Paris 17e) »
C’est l’exquise petite étoile du 17e, une demeure discrète, qui ne fait pas de vagues, pratique le menu-carte avec sagesse, le plat net, les vins choisis. Le cadre est simple, cosy, sans apprêt. C’est la Fourchette du Printemps, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Péreire. Le Michelin a créé a surprise en donnant là son étoile et on ne peut que louanger cette décision qui vise à couronner une maison modeste qui s’efforcer de jouer son rôle – faire plaisir à tous – sans malice, ni forfanterie.
Nicolas Mouton et Cédric Delvart, je vous ai parlé d’eux récemment à propos de l’Escargot à Puteaux. Le premier, formé jadis au Bristol avec Eric Fréchon, puis au Crillon avec Dominique Bouchet, est toujours aux fourneaux dans le 17e. Tandis que le second inspire les pâtisseries et cuisine désormais en banlieue. Le duo ici est dans l’esprit, qui est celui de la simplicité bon enfant, du marché, de la saison, de la ferveur et de la vérité.
Ce que vous langerez là – car on est d’abord venu pour manger – ? Des choses fines, exquises, qui ont nom tête de veau, gribiche et sucrine, croustillant de saumon et jambon au basilic, terrine de foie gras mi-cuit au chutney d’orange et poire, waterzoï de bar ou encore merlan façon Colbert, avec sa sauce tartare et ses fines pommes croquettes qui ont un petit air malicieux et franchouillard de fish & chips.
On y ajoutera la joue de boeuf avec pommes Charlotte et foie gras poêlé ou encore la jolie côte d’agneau « genre sept heures », juste rôtie, demeurée bien moelleuse, sur un gratin malicieux de pommes purée. Bref, c’est gourmand à souhait. Pas compliqué en apparence. Mais, comme disait l’autre, faire simple, ça ne l’est pas tant que ça…
En dessert – partie forte de la maison-, le macaron poire caramel glacé est un délice comme l’entremet chocolat Manjari vu à Puteaux et flanqué d’une splendide glace aux noisettes turbinée. Mais le saint-honoré avec glace vanille et caramel, déjà évoqué à l’Escargot, figure également au chapitre sucré de la maison.
On louangera encore le service souriant de la douce Ingrid, qu’on imagine blonde et qui est en partie ivoirienne (mais son père adorait Ingrid Bergman…) et on notera que sur une carte des crus courte, mais bien pondue et au juste prix, on se régalera avec le lirac de Mont Redon, le saumur champigny du château de Chaintres, le santenay de Vincent Girardin, vins de plaisir et de fruit, pour une cuisine de plaisir.
Une adresse sympathique mais je n’en ferai pas un coup de coeur,j’ai eu de meilleurs souvenirs de maison moins chères même si le rapport qualité prix reste bon.
bonne cuisine mais plats inégaux , service interminable et personnel peu avenant , pas de plats enfants pourtant un rizottos de coquillette au menu mais il n’est pas possible d’obtenir un plat de coquillette au beurre pour une enfants de 4 ans . le service etait grotesque , rizotto mis sur la table 5 minutes avant le lievre , hommes servis avant les dames , plats pour un enfant ( purée poisson ) au bout d’une heure trente .
une deception
Très bon rapport qualité/prix !!!
Ma critique sur :
http://www.thomasjalili.com/index.php?/grande-cuisine/la-fourchette-du-printemps-1/
Thomas Jalili
Clairement une excellente adresse!
Étoile largement méritée qui récompense une proposition culinaire de qualite et un accueil charmant.
Excellent choix ! Une adresse qui mérite que l’on y retourne …encore et encore. Il faut encourager les jeunes chefs de talents.
super! J’adore votre resto.
Marta
une très très bonne adresse je suis d’accord