Le 14 Février

Tsuyoshi Arai © Maurice Rougemont

Mais non, la mode de la cuisine de la cuisine franco-nippone ne s’est pas arrêté à Paris (Passage 53, Stella Maris, Epicure 108, Kigawa, Kei, Hiramatsu, Sola et j’en oublie), ni à Beaune et la Bourgogne Nord récemment évoquée à St Julien du Sault (les Bons Enfants), ni bien sûr à Nice (les Deux Canailles, Keisuke Matushima). A Lyon, on connaissait déjà Taka, le complice de Nicolas le Bec, mais aussi En Mets fait ce qu’il te plaît, avec Katsumi Ishida, sans omettre l’Ourson qui boit de Akira Nishigaki. Voilà donc 14 Février, qui est le neuf étoilé de la ville. Aux commandes, l’artiste Tsuyoshi Arai.

Il est natif de Kyoto, a travaillé dans le Berry, à St Valentin, puis à Menton, au Mirazur, avant d’ouvrir dans le Vieux Lyon une table minuscule, avec ses douze couverts, ses murs de pierre et de cuir rouge. Tsuyoshi Arai cuisine à la française, mais avec la légèreté et la rigueur nippones. Saumon mariné avec ses trois radis, poêlée de féra à la purée de topinambours, homard grillé aux haricots verts et consommé de crustacés, canette rôtie à l’émulsion de foies de volaille ou encore compote de poire et sorbet framboise sont quelques uns des exemples de ce qui vus attend là en menu surprise, renouvelé chaque jour, le soir seulement sauf le samedi.

Saumon mariné aux radis © Maurice Rougemont