Pagaille
« Paris 18e : les séductions ludiques de Pagaille »
Trois amis ont repris cette ancien atelier d’encadrement, ayant gardé son cadre industriel sur deux étages entre le rez de chaussée, avec le bar et l’entrée, et le sous-sol, la cuisine ouverte. Le chef Louis Robergeau, qui a travaillé au Mirazur de Menton chez Mauro Colagreco, y signe une carte vive, malicieuse, au goût du jour, avec des produits de qualité.
Huîtres de Normandie signées Nadeau, ventrèche de thon au naturel marinée au sel, poireaux brûlés, siphon poireaux, citron confit, crème de parmesan ou vive soupe de crabe relevée de boudin noir, chorizo grillé et porto blanc font des entrées de classe.
Il y a les tagliatelle aux châtaignes et panais, vin jaune et œuf confit fumé ou encore l’amusant « vitello tonnato inversé », avec son thon ikejimé snacké. son misotto (blésotto au miso, un peu fade…), un velours d’estragon au jus de viande qui constituent des plats de résistance sérieux, sur lesquels le morgon de Georges Descombes 2022 fait un accompagnement guilleret.
Un bon point aux desserts, comme l’exquise glace café maison façon tiramisu, avec nuage de mascarpone et biscuit imbibé ou encore affogato avec crème glacée vanille maison, vanille torréfiée et expresso. Une belle adresse qui démarre en fanfare.