Le B au Sofitel Miramar
« Biarritz: pas terrible, le Sofitel ! »
Article du 15 juillet 2010
On a connu, jadis, le Miramar jadis étoilé, en tout plus inspiré au temps d’André Gahuzère et de Patrice Demangel. Depuis que la maison bat pavillon Sofitel, l’ambition gourmande semble en berne. Le nouveau chef Robert Job, qui fut le second du dernier nommé, a-t-il les moyens de faire bien ? Ou l’envie? Ou, en tout cas, mieux que des repas pour curistes simplement soucieux de leur poids et de leur forme ?
Le melon au jambon (banal), les langoustines aux petits pois (fades), le turbot meunière (terne) ou le cabillaud Dugléré (pas mauvais, quoique sans vrai relief, et avec les mêmes accompagnements légumiers pour ces deux derniers) ne sont guère bouleversants. Le service est gentil tout plein, le sommelier compétent (exquis rosé Illaria). Les desserts (piteuse tarte au citron et fraises genre diététique mal fait) demandent eux, carrément, une intervention d’urgence.
Soirée Saint Valentin. Menu spécial 70 €/persoone. Amuse bouche puis premier plat ‘Langoustine et Coquille Saint Jacques: RAS.
Puis attente d’une 1/2 heure pour voir que le suprême de maigre annoncé, est passé aux oubliettes et que l’on sert directement le magret. On rapporte le plat et arrive le maigre. Puis on ressert le magret réchauffé et au lieu d’un magret « rosé » on a, évidemment, un « pneu michelin ». Certes il y a une proposition de changer le plat qui est refusée compte tenu de l’heure. Dessert normal. Addition avec les vins et le cocktail d’abord 257 €. La carte bancaire disparaît un bon moment, puis avec des excuses, le maître d’hôtel revient et annonce que finalement c’est 227 €!!! Il s’excuse « il y a eu erreur ».
Au final une soirée gâchée dans un restaurant prétentieux qui n’est pas au niveau de ce qu’il prétend être. Où sont les anciens chefs Gaüzère et Demangel!!!
Ajouté à tout cela le fait qu’un service voiturier était annoncé mais que nous n’en avons pas vu la couleur ce qui nous a amené à aller stationner à plus de 500 mètres .
Habitant la région, nous ne sommes pas prêts de retourner dans ce bastringue.
Cet article reflète bien la réalité! Cependant aucune surprise, lorsque l’on veut obligé un Chef comme Patrice Demangel à faire des carottes rapées à tout va on se retrouve avec ce qu’on a aujourd’hui! Un vrai Chef qui s’en va et un nouveau totalement bridé par une direction ne visant plus la qualité, la créativité et la rénommée, mais simplement un chiffre d’affaire pour des actionnaires désireux de bien se remplir les poches!
Bon courage au sommelier qui semble être le seul à tenir bon!
normal, quand on a des échos de l’intérieur !!!
des jeunes qui en veulent et qui sont près à s’investir mais qui ne peuvent rien faire car il y a les chefs au dessus.
que faut il faire, comment réagir quand le nouveau directeur s’adresse à une employée et lui demande de lui proposer des choses nouvelles ?
et bien pendant quelques jours c’est l’effervescence pour booster son imagination et ses neurones.
mais voilà la foi retombe vite quand un des dit chefs fait sa crise parce qu’il est hors de question que l’on passe au dessus de la hiérarchie, et qu’il est tout à fait anormal que l’on ne soit pas adressé à lui !!!!
à ce train là, plus aucune initiative, seulement le train train et des recettes qui ne se renouvellent jamais et se donnent des airs de grandes.
alors voilà ce soir c’est aussi mon coup de gueule contre ces établissements qui se veulent au dessus du panier mais qui ne sont en fait que de pâles cantines pour vacanciers en mal de « sensations »
ceci étant dit je découvre votre blog et une chose est sûre, je reviendrai.
bonne soirée d’une landaise expatriée