L'Arbre
« Montpellier : déjeuner à l’Arbre »
« L’Arbre Blanc » ? Un immeuble montpelliérain qui mixe les traditions nippones et de la Méditerranée sous l’égide des architectes Sou Fujimoto et Nicolas Laisné. 17 étages d’un blanc immaculé face au Lez, avec ses fenêtres et ses balcons en avancée audacieuse : voilà l’un des meilleurs symboles du Montpellier contemporain.
Au rez-de-chaussée côté bar, comme au premier étage, côté table, sans omettre un rooftop panoramique, Eric Cellier, qu’on connut jadis au Cellier Morel, Charles Fontès de la Réserve Rimbaud et son frère François qui anime la salle avec gaieté, ont imaginé une brasserie singulière et charmeuse.
Asperges vertes de pays héraultais sauce maltaise, segments d’agrumes, tielle sétoise et salade verte avec son condiment façon sauce vierge, lamelles d’encornet à la rouille liée à l’aïoli avec son riz parfumé, saucisse de montagne grillée, jus réduit et purée maison ou encore navarin d’agneau et sa printanière de légumes présenté en cocotte Staub ont belle mine.
On ajoute les gourmands desserts, comme le chou façon Paris-Brest avec sa crème praliné noisette ou l’acidulé clafoutis à la rhubarbe avec fraises gariguettes et sorbet. Là-dessus, on boit, au verre, le frais château La Negly « la brise marine » de la Clape ou le rouge séveux château Capion « le chemin des Garennes » des terrasses du Larzac. Intéressant rapport qualité/prix.