Tamarin
« Vincennes: un peu d’exotisme asiate au Tamarin »
Le chef est chinois, le service cambodgien, la jeune fille de l’accueil vietnamienne, mais la cuisine est thaï, sinon authentique, du moins bien relevée dans cette table moderne sise à deux pas du château de Vincennes où l’Asie gourmande se propose là en version relaxe et plutôt bon marché. Au programme, s’égrènent une soupe de poulet au galanga façon tom yam, un pad thaï de crevettes (aux nouilles), des crevettes au curry vert et légumes au lait de coco plus des légumes sautés et papaye (sans génie ces derniers, tarifés quelques euros de plus que l’exquis pad thaï) ou encore un porc au caramel d’obédience indochinoise.
En dessert, comme le flan thaï au lait de coco est un rupture de stock, on se rabat sur les sorbets « artisanaux » mangue et noix de coco, simplement servis trop froids donc durs. Mais l’ensemble est fort honnête, les goûts des mets bien marqués, mais le tout est sans doute un peu trop sucré et les crevettes au curry vert (en soupe) très épicées (ce qui n’est pas forcément un défaut).
On peut également taquiner des bo bun et des nems comme à Hué, les bouchées de crevettes et volaille à la cantonaise, les tempuras de crevettes version nippone ou le canard au curry rouge, comme le poulet au curry jaune. Bref, une « melting popote asiate » amusante et bien faite. Les petites formules du midi sont bien vues. Mieux vaut ne pas trop s’en écarter. Plaisant décor moderne avec le rituel Bouda à l’accueil.