Vive, maison mer

« Paris 17e : Vivent les Le Quellec ! »

Article du 18 octobre 2022

 

David Le Quellec et Philippe Jourdin © GP

C’était Rech, c’est devenu « Vive, Maison Mer », un nouveau temple du poisson dédié à la mer signé de Stéphanie Le Quellec et son mari David, qui a mis son entrain, sa générosité, ses souvenirs d’enfance et de vacances en Bretagne dans cette demeure nouveau style revue avec gaité et le coup de patte déco de l’agence Costa.

Au premier étage © GP

Sur deux étages, avec une moquette colorée, une belle mosaïque en coquillages (ramassés et assemblées à la main par l’artiste Victoire Fontaine) au premier, des tables et sièges cosy, de belles assiettes au mur, des banquettes colorées au rez-de-chaussée, on découvre une cuisine marine de partage avec ses produits d’excellence, sa carte qui joue sur le froid, le chaud, le cuit, le rôti, le braisage, les accompagnements malicieux, et ses jolies assiettes à tester entre amis gourmands.

Tarama vivifié d’une huile de céleri © GP

La surprise maison ? Le concours aux fourneaux de l’expérimenté Philippe Jourdin, qui fut le chef  MOF de Terre Blanche, dont, six ans durant, Stéphanie joua les doublures de grande classe jusqu’à prendre son envol vers la gloire, la victoire à Top Chef, les deux étoiles gagnées au Prince de Galles et emmenées avec elle à la Scène de l’avenue Matignon. David livre ici ses idées et ses souvenirs, Stéphanie donne le ton, Philippe lui règle la musique. Et cela donne une symphonie marine fort réussie.

Soupe de roche © GP

On goûte ainsi, avec plaisir, les exquises praires farcies à l’ancienne, les huîtres no2 spéciales de Méditerranée de JC Giol issues de la rade de Toulon (mais celles du copain Joël Dupuch au Cap Ferret au parc de l’Impératrice et des amis Madec de Riec-sur-Belon en Finistère figurent également au programme), avant les filets d’anchois frais avec une marinade estampillée « Vive ».

Praires farcies © GP

Il y a encore le fort crémeux (et peu salé) tarama vivifié d’une huile de céleri, le pain brioché baigné de sucs d’étrilles – sur une idée de la maman de David – , idéal à déguster après un retour de pêche, la fine sériole à peine marinée avec son huile infusée à la bergamote, la riche soupe de roche, le gros de turbot issu de la pêche du jour avec son beurre monté au soja et miso blanc, servi avec ses bardes. Et, en accompagnement, le chou-fleur rôti, légèrement caramélisé, un peu à la façon d’Eyal Shani chez Miznon, avec son beurre d’algues et citron. Superbe!

Turbot, bardes et chou-fleur © GP

Le service est précis et attentif, devance vos choix, et vous fait goûter, au verre, le champagne Michel Laval, le chenin de Loire le Buisson de chez Bonnigal-Baudet à Amboise ou encore, côté bourgogne, le morey-saint-denis de François Feuillet en 2015. On ne fait pas l’impasse sur les desserts, tels l’affogato de glace vanille au café expresso, la tarte (sablée) aux figues avec crème glacée à la noix, les cookie au chocolat, noix de pécan à la casserole et glace vanille. Vivent Vive et les Le Quellec!

Tarte aux figues, cookies, affogato © GP

Vive, maison mer

62 avenue des Ternes
Paris 17e
Tél. 01 42 94 07 90
Carte : 75-105 €
Horaires : 12h-14h, 19h30-22h
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche soir
Métro(s) proche(s) : Ternes
Site: www.vive-restaurant.com

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Publié le 18 octobre 2022 par

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