Table Métis
« Paris 11e : une Afrique très citadine »
Le patron est togolo-ivoirien, la cuisinière gabonaise, la cuisine africaine … avec le savoir-faire français. Le cadre ? Celui d’un bistrot de quartier clair, sympathique, dépaysant et convivial. Au programme, les grands classiques de l’Afrique de l’Ouest revisités avec coeur et doigté et même un peu plus.
Au programme : le taboulé de saison avec attiéké – ou semoule de manioc – , endive, noix, orange, raisin, herbes fraîches, le délicat houmous aux chips de taro, le mafé poulet sauce cacahuète, le yassa poisson avec sa sauce citronnée, oignons, olives, moutarde, le thiep végan, avec son riz cuit dans un bouillon de légumes à la tomate. Sans oublier les jolis desserts, estampillés eux aussi vegans : moelleux au chocolat et pain de singe (fruit du baobab), pannacotta pomme et hibiscus ou encore ananas poché kinkelibar, mousse coco.
C’est frais, léger, bien vu. Les cocktails méritent un chapitre à part, comme le « Poigne hardeur », avec rhum agricole blanc (il pourrait y en avoir un peu plus…) et vieux bois bandé, gingembre frais, citron vert pressé, mangue, ananas, girofle, cannelle, poudre de pébé, poivre penja, poivre selim, rondelle, graine de paix, hibiscus blanc, le costaud « Light But Stormy », avec rhum agricole blanc, jus de gingembre frais maison, ginger ale, citron vert pressé, plus le « Kir Ikou » vin blanc et bissap (l’autre nom de l’hibiscus).
Il y a également des vins sud-africains, de la gentillesse et de la bonhommie. Le prix du billet du voyage est assez mesuré !