Le Grand Colbert
« Paris 2e : du neuf au Grand Colbert »
Signe que le Paris qui sort a bien redémarré sa saison la Grand Colbert a rouvert ses portes. Cette vraie-fausse brasserie 1880 aux airs de lieu de toujours, toute voisine de la BnF et de la galerie Vivienne vaut le détour pour son cadre art nouveau, ses patères en cuivre, ses banquettes en cuir, ses grandes fenêtres diffusant leur belle lumière, ses mosaïques au sol et son haut plafond. On y ajoute une formule avenante, où huîtres, escargots, raie au beurre noisette, confit de canard, blanquette de veau et baba au rhum jouent le grand air de la tradition.
A la carte, la salade de haricots frais aux noisettes et foie gras frais maison, la burratina, tomates et câpres, le homard flambé au whisky et la belle sole meunière, découpée avec art, signent du travail de pro aguerri. François Broussard, associé du patron Joël Fleury, ancien adjoint de Jean-Paul Bucher, à la grande époque des brasseries Flo, mène la salle avec entrain. Tandis qu’aux fourneaux, un nouveau venu plein d’expérience (notamment avec Gilbert et Thierry Costes), Fabrice Cornée, donne le ton avec précision.
Et côté desserts la douce Muriel Aublet-Cuvelier qui n’est pas une inconnue pour nos lecteurs, signe une gamme de pâtisseries et des desserts alléchants : Paris-Brest aux noisettes du Piémont, nage de fruits de saison, coupe Colbert avec sorbet griottines, amaréna et chantilly. On reviendra vite pour l’omelette norvégienne ! Belle carte des vins avec quelques pépites comme le crozes-hermitage de David Reynaud au joli nez de violette.
excellente découverte tant pour le cadre ,l’accueil ,et le menu de midi délicieux et accessible .tout cela donne envie d’y revenir