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Mul Yam

« Tel Aviv: Shalom et Yoram, rois de la mer »

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Article du 13 juillet 2011

Shalom Maharovsky devant son restaurant © GP

La star de la cuisine israëlienne, celle du crustacé et du produit marin tout azimut, le seul membre d’Israël de Traditions & Qualités: c’est Mul Yam (« face à la mer » en hébreu). Shalom Maharovsky, qui importe poissons et fruits de mer dans un pays friand de gourmandise, a créé, au coeur de l’ancien port de Tel Aviv rénové, avec ses hangars contenant des boutiques chics, une adresse gourmande de haute volée qui dure. Le cadre blanc, sobre, sans chichi, avec ses baies vitrées et son jeune service motivé est charmeur.

Aux commandes des fourneaux: Yoram Nitzan, qui, comme ses adjoints, a accompli des stages dans les grandes tables d’Europe et mitonne des produits de haute volée marine avec une dextérité non feinte et sans pareille entre Marseille, Chypre et Suez. Ce technicien sage fait feu de tout bois à partir des huîtres de Marennes ou de Zélande, du homard du Maine, des langoustines du Danemark (ouvertes au feu), des crevettes (au naturel à l’huile, citron et tomate ou au riz au vin rouge) venues des côtes du pays. « Les meilleures du monde« , affirme Shalom. Et on est tout près de le croire!

Huître Gillardeau en sabayon © GP

Homard Benedict © GP

Tortellini d’Amarone © GP

Scampi au riz noir © GP

Mon repas de ce soir? Un festival. Avec les huîtres de Gillardeau aux perles de tapioca, crème de citron, plus sabayon de champagne, les médaillons de homard présentées façon oeuf Bénédict, servies sur une brioche avec pancetta, oeuf poché, écume de truffe, les tortellini (al dente) au vin d’Amarone en Vénétie, avec crème d’échalote, les scampi poêlés au riz noir sauvage ou encore le homard cuit sous vide, avec sa crème de cèpes, son jus au thym.

Homard à la crème de cèpes © GP

Crevettes et saint jacques © GP

On n’oublie pas, au passage, les fameuses crevettes aux saint jacques de Nouvelle Ecosse, flanquées d’agnolotti aux truffes, enfin le mojito au concombre avec sa guimauve et son sorbet, ni l’oeuf de Fabergé aux griottes d’Israël et pistache, enfin la crème de mascarpone aux abricots et kadaïf. Pour achever de se convaincre de faire ici étape, une plantureuse cartes de vins à tous les prix donne le tournis. Mais les crus locaux (chardonnay Geshem de château Golan 2010 ou, plus fruité, Yardem Odem 2009, avant la plantureuse syrah 2005 du château Golan) font le coup du charme. Bref, voilà du bon, du très bon, du grand, du très grand, qui donne envie d’accomplir le voyage à Tel Aviv pour lui même.

Oeuf Fabergé aux griottes © GP

Kadaïf et abricots © GP

Mul Yam

au Vieux Port
Tel Aviv
Israël
Tél. +972 (0)35469920
Menus : 33 € (dej.)
Carte : 100-130 €
Site: www.mulyam.com

A propos de cet article

Publié le 13 juillet 2011 par

Mul Yam” : 1 avis

  • nelly

    bonjour,
    nous avons dû passer à côté…… Mais nous étions 4 !….
    Dont 2 plutôt habitués des belles tables.
    Le décor: froid, limite triste.
    Pas d’amuse-bouche, mais 3 sortes de « beurres » mous et sans saveur.
    La carte: des scampis principalement, du mérou et du homard.
    Produits de la mer au top de la qualité, c’est vrai, mais cuisinés sans génie.
    On apporte même à table un poêlon où les scampis et le reste (tomates et ? hyper salés) baignent dans l’huile d’olive de friture.
    Les desserts: sabayon insipide, mousse au chocolat plutôt terne.
    les mignardises: très pauvres, pas même une pièce par personne et qualité lambda: macaron sans histoire, pâte de fruit sans goût et guimauve élastique.
    Pour couronner le tout, une addition lourde….
    Enfin, le menu dégustation doit être demandé lors de la réservation, et personne ne vous en parle.
    Je n’ai rien contre ce restaurant, ces critiques sont à la mesure de notre déception.
    Comment expliquez-vous cela?
    Je suis impatiente de vous lire

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Mul Yam