Laurent Gerbaud

Laurent Gerbaud © Maurice Rougemont

Sa boutique avec ses inscriptions en tout genre (comme « le chocolat Gerbaud, le chocolat qui rend beau ») est amusante, sobre, rigolote. Elle incite à l’étape. On prend le temps de déguster, on sélectionne, on s’interroge. On cherche et on trouve ici le vrai goût du chocolat sans trop de sucre, avec des provenances de qualité (Italie, Madagascar, Equateur, Pérou), des mélanges raffinés, la pistache salée, l’abricot acidulé, l’épine vinette, les orangettes. Tout ce que propose Laurent, le Harry Potter du chocolat bruxellois, est digne d’intérêt.

Il y a ainsi le chocolat noir Gerbaud : assemblage de trois origines : trinitario Madagascar + cacao Naçional Equateur + trinitario Pérou, 75% cacao. Plus les pistaches grillées salées d’Evoïa, les baies rouges de Perse, d’épine-vinette, utilisées dans la cuisine iranienne avec le riz (zerech en perse), les abricots de Barrydale (Afrique du sud), le gingembre confit de Guilin, avant les orangettes de Sicile, sans omettre le « gare aux noisettes » : praliné maison contenant moins de 10% de sucre : noisettes du Piémont, noix de cajou grillées salées, chocolat au lait et sucre de canne.

Les chocolats de Laurent Gerbaud © Maurice Rougemont

Voilà ce qu’on déniche, entre autres merveilles, chez Laurent Gerbaud, le nouveau chouchou des amateurs de chocolats bruxellois qui veulent changer du « chocolat belge », trop gras et trop sucré.