Le 114 Faubourg
« Paris 8e : le bon vent du 114 »
Le service © GP
Près de trois ans sans retourner au 114 ! L’adresse chic et relax du Bristol fait le plein, même en temps de Covid, avec un service de haute volée, sous la houlette du maestro Patrice Jeanne et une cuisine gourmande, fine, généreuse, signée du jeune Loïc Dantec que supervise le trois étoiles de l’Epicure, Eric Fréchon. Ce qui se livre ici, dans un cadre élégant et coloré avec ses tissus chamarrés sur le thème des fleurs : des mets jouant le bel équilibre entre classicisme et modernité.
Poulpe © GP
Poulpe à la plancha et escabèche de poivron, œuf king crabe et mayo au gingembre citron – l’un des grands classiques du lieu – , cabillaud cuit au plat et extrait de tomate à l’huile d’olive et basilic ou encore lotte à la plancha et artichaut poivrade au chorizo renouvellent, sur un mode un tantinet méditerranéen et, en tout cas, voyageur, l’esprit d’une carte très « brasserie chic » où le merlan frit sauce tandoori et le tartare de bœuf au couteau aux anchois et pommes gaufrettes figurent les archétypes du genre.
Le cabillaud © GP
On n’oublie pas au passage un pâté en croûte de canard et foie gras aux betteraves acidulées, qui est le modèle d’un genre achevé. Ni, là-dessus, des bordeaux de grand charme et qui ne sont pas, bien sûr, les plus onéreux d’une carte nombreuse et diserte, comme le domaine de l’A de Stéphane Dérénoncourt et le joli pomerol château des Jacobins, belle expression d’un merlot ouvert et séducteur.
La lotte © GP
En dessert, impossible de passer à côté du mille-feuille craquant à la vanille au caramel et beurre salé, créé jadis ici par le regretté Laurent Jeannin, et qui constitue le chef d’oeuvre du genre. Réservez de notre part : vous risquez fort d’être bien reçu!
Le millefeuille © GP
