Pâtisserie Gilg

Thierry Gilg © GP

Thierry Gilg ? On vous a déjà parlé de ce pâtissier artiste à Ribeauvillé et à Colmar. Mais il faut le découvrir dans son berceau qu’est la grand rue de Munster, où, sous une façade en trompe-l’œil peinte par Edgar Mahler, il a révolutionné le style maison, aussi bien question décor, que style sucré s’entend. Avec ses jolies créations sur le thème de la vanille (« vanille addict »), du chocolat (« cube », « tarte carrée » ou « lacthé ») ou du citron (« citron addiction »), il revoit la tradition avec justesse.

Vanille addict © GP

Passé chez Philippe Segond (Riederer à Aix-en-Provence), Gérard Bannwarth (Jacques à Mulhouse), Pierre Hermé (époque Fauchon où travaillait aussi un certain Christophe Michalak), Thierry a su bouleverser la maison créée par son grand-père en 1936, sans lui faire perdre son âme.  Côté tradition d’Alsace, le kougelhopf, le langhopf (le même en version allongée, avec sa pâte un brin étirée), le « délice du marcaire », un gâteau de voyage aux noix et aux amandes sur fond de pâte sablée) figurent toujours au rendez-vous.

Tarte aux mirabelles © GP

Pus de trente personnes s’agitent, avec le sens de la mesure, le beau geste technique et des ingrédients de qualité, dans le vaste atelier sis sur l’arrière qui fabrique chocolats, pâtes de fruits, glaces, macarons, entremets, millefeuille XXL, éclairs sur le même mode géant ou « Hansi » avec amandes, mûres et noisettes. Un orfèvre de son métier !

Service du kougelphof et du langhopf © GP