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Bourgogne Sud

« Paris (9e) comme en Bourgogne, mais côté Sud »

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Article du 30 mai 2011

Gilles Breuil et la quenelle de brochet © GP

C’est la dernière bonne pioche du quartier des théâtres: un bistrot/brasserie aux airs de bouchon. Le cadre a gardé l’ampleur de ce qu’était En haut de là, proche voisin du Casino de Paris, pâle copie d’une filiale du groupe Costes managé, avec des hauts et des bas, par une jolie patronne pas toujours assidue à la tâche. L’endroit à peine toiletté a été rebaptisé et repris par Gilles Breuil qu’on connut en directeur zélé au Petit Riche, puis au Procope qui a avez assez de travailler pour les autres et s’est mis bravement à son compte en mettant en avant ses racines.

Terrine des Deux Roches © GP

Natif de Mâcon, fidèle à son terroir, Gilles propose les mets de sa région et de son coeur, mitonnés avec verve et entrain par François Chenel, ex du Café des Musées dans le 3e et de chez Michel dans le 10e. Bref, deux pros, pour une maison presque neuve. Le pot de Julienas du domaine Maupas de J.Lespinasse ou toute une théorie de jolis mâcons blancs rouges, franchement méconnus à Paris, arrosent à point les charcuteries maison et les produits choisis.

Ce que vous goûterez là? Terrine ménagère aux foies de volailles dite des deux Roches au marc de Bourgogne, jambon persillé à l’aligoté, escargots signés Grandjean en coquilles ou encore assiette de saucisson sec du mâconnais du père Fouilloux. On y ajoute la qu’nelle de brochet à la cuiller sauce crustacés, l’andouillette de Bobosse, le poulet au vinaigre servi en cocotte Staub ou la fricassée de grenouilles fraîches « comme en Dombes ».

Poulet au vinaigre en cocotte © GP

C’est amusant, savoureux, dépaysant tout plein, tarifé avec sagesse. Le menu à 23 € offre un bel éventail du talent de la maison. Et pour ceux qui préfèrent la légèreté et la fraîcheur aux saines et solides vertus terriennes du terroir mâconnais qu’éclaire la roche de Solutré, le poisson du jour (ce midi un impeccable cabillaud à l’huile d’olive) ou la généreuse cocotte de légumes et salade d’herbes (à 12 €) font plaisir sans manière.

Idéal Mâconnais © GP

Ajoutez y les desserts de bonne facture (crème brûlée à la cassonade, soufflé au Grand Marnier, et, star du lieu et régional de l’étape, l’idéal Mâconnais qui est l’équivalent du succès, du russe, du st anthelme, du saint epvre et de la dacquoise, signé Joël Noyerie, M0F pâtissier 1986 à Mâcon, avec sa belle crème au beurre et sa fine pâte à macaron. Bref, du bon, du solide, du généreux, du savoureux. Et pas d’esbroufe.

Bourgogne Sud

14, rue de Clichy
Paris 9e
Tél. 01 48 74 51 27
Menus : 23 €
Carte : 35-45 €
Fermeture hebdo. : Lundi soir, samedi midi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Trinité, Liège
Site: www.bourgogne-sud.fr

A propos de cet article

Publié le 30 mai 2011 par

Bourgogne Sud” : 2 avis

  • winnie

    Jolie patronne,

    Ce droit de réponse fait du bien, et, vous fait du bien………………..
    Quoiqu’il en soit, les restaurants seront toujours jugés par Pierre, Paul ou Jacques, il faut juste être capable d’encaisser les critiques négatives ( on sait bien prendre les bonnes…..).
    Juste pour dire, que si vous êtes toujours à la tête d’un établissement, ne vous laissez pas déstabiliser par celles-ci, je vous encourage et suis quasiment sûr que cet article est déjà du passé.
    Bien à vous.

  • la jolie patronne non assidue

    Mon cher Pudlo,

    j’ai lu avec grand interêt votre acerbe diatribe concernant mon ancien restaurant….
    De quel droit me citez-vous???M’accusant d’avoir plagié l’Empire Costes???
    Alors pour ma défense, cher monsieur, qui se pointe une fois chez les gens et ne revient plus goûter la cuisine si vous ne cotisez pas pour son guide.

    -Sachez que pendant 5 ans j’ai eu la plus belle clientèle du quartier avec un ticket moyen pour le midi à 50 euros (il me semble que le critique que vous etes n’a jamais mis le nez dans mes comptes)….

    -Toute commande prise était réalisée sur place,je n’ai jamais fait de cuisine d’assemblage,via dessert,sauce en labo,et autres services,alors pour la pale copie Costes,cher monsieur l’éminence grise de la restauration, on repassera.

    -De plus ce n’est pas parce qu’à la carte on met de la Saint-Jacques l’hiver,ou une tomate/mozza l’étè (merci je suivais les saisons,ma saint-jacques n’était pas Davigel et ma tomate ne venait pas d’Espagne achetée chez METRO) qu’on fait obligatoirement du Costes.Vous avez alors 90°des restos parisiens qui sont de pales copies Costes!!!

    -Jolie patronne pas assidue????ce n’est pas le « assidue » qui me derange (entre parenthèses vous oubliez que je n’étais pas seule dans cette affaire,il avait aussi mes parents mais ils doivent être aussi une « pale copie »),bref,le ton de votre « Jolie » me fait passer pour une charmante idiôte qu’on pose comme une plante grasse pour faire un joli décor.Sachez cher monsieur le critique que si nous avions discutés un peu plus ensemble vos lunettes n’auraient pas seulement étè embuées par mon decolleté…

    Bien à vous,à votre guide,et bien à moi…La Jolie Patronne…

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