Le Gavroche

Lucile et Alexy Fuchs © GP

Dans la famille Fuchs, je demande le fils Alexy, 31 ans, passé chez Westermann et Jung, qui a remplacé papa Benoît, issu des mêmes bonnes écoles, aux fourneaux de cette demeure discrète des abords de la place d’Austerlitz. En salle, sa compagne Lucile anime le service, conseille les vins et les mets avec charme et sourire, tout en mettant la pain à la pâte côté desserts. Saint-Jacques et radis dans un bouillon épicé, velouté de potimarron et cromesquis de chèvre, saumon gravlax et herbes, foie gras fumé aux sarments de vigne ou encore canard laqué et ses gnocchis avec sa purée de potiron sont fort bien menés.

Saint-jacques et radis © GP

On y ajoute le splendide bar aux truffes, à la cuisine précise et parfaite, le dos chevreuil en croûte de granola, les vins au verre fort bien choisis, comme le muscat et le pinot noir de Frédéric Mochel à Traenheim, tous deux si proches du fruit, le pinot blanc « mise de printemps » de Josmeyer, tout en légèreté et fraîcheur, comme le gewurz « vt » Altenberg de Bergheim signé Freyburger, qui se marie avec le foie gras. Bref assez pour se donner envie d’y voir de près.

Bar aux truffes © GP

On n’oublie pas les,jolis desserts, comme le craquant noisette et fève de Tonka, avec sa mousse gianduja, plus son sorbet poire, la tartelette citron yuzu meringuée, son sorbet yaourt mandarine, et encore les mignardises au chocolat. Voilà une maison de confiance.

Tarte citron meringuée © GP