Brach
« Paris 16e : les saveurs fusion du Brach »
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Pour un retour de Tel Aviv, une escale au Brach fait une transition paisible. Il y a le cadre de Starck, le service dans le vent, les vins du Proche-Orient (du Liban ou d’Israël, estampillés Yarden et Gamla) ou du Maghreb (la syrah d’Alain Graillot et des Ouled Thaleb). Mais le crozes-hermitage de Laurent Combier à Pont de l’Isère passe tout seul.
Plus les mets joliment fusion signés Adam Bentalha. Au menu : exquise soupe de lentilles à l’iranienne, avec cumin et un soupçon de crème, houmous revu au citron, caviar d’aubergine et copeaux de féta, plus ses pains variés (pita, fougasse ou hallah) font des mezzés emballant.
On ajoute le tajine de légumes, avec son chou-fleur rôti, le foie de veau aux grenades et chermoula flanqué d’une espuma de patates douces aux noisettes du Piémont. Un petit bémol pour les desserts, un peu répétitifs du MOF Yann Brys – mais l’intensément vanille n’est pas mal sur le mode de l’entremet crémé… Les glaces dites « onctueuses » sur la carte sont aux abonnés absents et l’assiette de fruits rouges n’est guère de saison. A améliorer…