Restaurant Wils

Joris (à gauche) et toute l’équipe © GP

Tout beau, tout neuf, au 3e étage d’un bel immeuble moderne, faisant face au stade olympique des années 1920 et dédié à l’architecte de ce rutilant monument Art déco, qui abrita les JO de 1928, ce restaurant est signé Joris Bijdendijk qu’on connut jadis au Sofitel Legend The Grand et en son restaurant The Bridges.

Le maquereau © DR

Ce grand jeune homme dynamique qui travailla jadis, deux ans et demi durant, avec les frères Pourcel à Montpellier et ailleurs, comme avec la star locale Ron Blauw, et tient déjà l’étoilé Rijkss près du Rijks Museum, signe là une carte moderne, pleine d’allant, qu’exécute avec soin une équipe fringante et motivée au fait de son sujet.

La caille © DR

Des exemples de sa manière ? Les légumes rôtis, beurre blanc, céleri fermenté, le maquereau mariné avec sa crème d’aubergine, oignons et tournesol, la caille à la japonaise, au koji, avec sa marinade au miso plus une sauce « butter chicken » à l’indienne, comme le bien joli potiron avec sa crème d’amande, sauge et orange confite.

Le potiron © GP

Tout cela est vif, frais, léger comme une plume, s’harmonisant sans mal avec des vins bien choisis dans tous les vignobles européens, comme ce riesling du Rheingau, sec, frais, long et bouche. On ajoute que l’exquis pain de campagne est fait maison dans le four apparent. Et que le lieu a bien du chic. A découvrir pour qui veut connaître le Amsterdam qui bouge…

Une table © GP