Café Terroir
« Lyon : une belle halte au Café Terroir »
Il y a le café terroir, son annexe bistrotière et sa cave à vin, tout à côté, dans la voisine rue Montcharmont, la salle empierrée, les tables en bois, l’ambiance relaxe d’un bouchon moderne. Et le vrai coup de main en cuisine du jeune Thomas Asti, qui a travaillé notamment chez Yannick Alléno au Terroir Parisien à Paris, chez ses parents dans une table italienne de qualité à Lyon (« Tartufo »), sans omettre Takao Takano et chez Christian Têtedoie à Lyon. En salle, Jean-François Têtedoie, le fils du dernier nommé veille au grain (à ne pas confondre avec son frère Maxime, qui est, qui, au Café du Peintre, avec sa mère).
Le terroir est mis ici à contribution avec malice avec des produits de qualité, des mets drôles, vifs, malicieux, des préparations traditionnelles qui subissent la coup de fraîcheur bienvenue. La terrine de campagne avec ses cornichons sur planche est pleine de séduction, comme le saucisson pistaché rôti sauce vin rouge avec sa belle purée de pommes de terre ou encore le « césar » de bœuf charolais et les œufs mouillettes aux truffes. La carte change, se renouvelle, s’anime.
On aime l’ambiance conviviale, les vins rieurs, les idées de l’air du temps. Un crozes de Gilles Robin cousine avec un cornas de Jean-Luc Colombo, des noms comme Mathieu Barret, Stéphane Montez ou Augier, Pierre-Jean Villa et Clusel-Roch indiquent les côtes du rhône septentrionaux sont fêtés ici comme rarement ailleurs. Mais les beaujolais, en multi-versions ont également leur mot à dire, et, in fine, le gâteau lyonnais, qui réconcilie tarte aux pralines et fondant en poires, est à se pourlécher, comme d’ailleurs la fort belle tarte au- citron avec sa pâte sablée. Voilà un lieu de coeur à noter sur votre parcours de belles tables lyonnaises.