Le Café du Jura
« Lyon : le Jura, comme hier »
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Brigitte et Benoît Josserand © GP
La Rolls du bouchon, absente du Michelin, avec sa cuisinière de caractère et sa cuisine fidèle aux traditions d’avant : c’est le Café du Jura de Brigitte Josserand, et de son fils Benoît, sommelier émérite, et de son bru Olivia, qui l’assiste au service. Ce bouchon lyonnais par excellence séduit d’emblée avec sa belle ambiance, son cadre émouvant, ses tables bien dressées, ses plats quasiment oubliés à Paris.
Tête de veau sauce Hélène Neveu © GP
La salade de pied de veau ravigote, la tête de veau fameuse sauce Henriette Neveu, identique à celle, très moutardée, qu’on pratiquait ici dans les années trente et le tablier de sapeur (de la tripe panée si moelleuse, alors qu’elle est souvent sèche ailleurs) avec sa sauce Choron (une exquise béarnaise tomatée) vous transportent dans le Lyon de toujours.
Le terrine de canard © GP
Il y a le joli décor intemporel avec ses lambris, son comptoir, ses banquettes, qui provoque toujours émotion et nostalgie, et puis ce grand choix de beaujolais rieurs, dont « le villages », en pot, de la famille Sambardier, fruité comme l’onde. Plus la belle terrine de canard au foie gras (confectionnée par le fiston Benoît), le coq au vin avec ses nouilles, le gâteau de foies blonds aux ravioles du Royans.
Tablier de sapeur sauce Choron © GP
On ajoute les frais pruneaux au vin rouge, la vraie tarte aux pralines (dont seule la glace vanille genre Carte d’Or peut faire tiquer), le joli nougat glacé maison. Bref, voilà un monument qui régale, réconforte, réjouit, rassure. La belle maison!
Tarte aux pralines © GP
