Au Boeuf Couronné

La joyeuse équipe © GP

Drôle, mythique, avec son cadre à l’ancienne, rénové dans les tons rouges avec ses banquettes un peu molles, ses luminaires néo-Art Nouveau même un peu appuyés, ce vestige des années halles de la Villette est comme un monument à retrouver avec plaisir. On vient goûter des mets qui enchantaient les louchebems et les chevillards d’antan.

Un coin de table © GP

Terrine maison, salade de lentilles bien assaisonnées avec sa vinaigrette sapide, son oeuf mollet, andouillettes, rognon, tête de veau, foie de veau et autres joyeusetés canailles n’éclipsent pas ce qui fait la gloire de la maison: un registre de viandes de boeuf de belle lignée: tartare, côte de boeuf, onglet sauce échalotes (royal!), solide entrecôte ou encore t’bone fameux.

Salade de lentilles et oeuf mollet © GP

Le tout est servi avec frites (maison), pommes soufflées, sauce béarnaise, haricots verts, exécutés au petit point par ce  briscard d’Antonio Goncalvez, qu’on vit jadis au Charbon Rouge, côté Champs-Elysées. Bref, et vous l’avez compris, voilà l’une des perles de l’empire Joulie. Le gars Christophe, qui veille sur le groupe paternel, bichonne les produits servis, mais laisse la bride sur le cou au personnel de salle, sous la houlette du sérieux Thibaud Avas, de les vanter avec pédagogie et maestria.

T’Bone d’Angus © GP

Pommes soufflées © GP

En issue, le dilemme est douloureux (sic) entre crêpes flambées au Grand Marnier ou vertueuse omelette norvégienne avec glace framboise, vanille et son arrosage au rhum. Santé à tous! On oubliait dire que le registre des vins maison est là et que le château Martet en Bordeaux Sainte-Foy fait une bouteille de plaisir. Bon appétit et large soif!

Service du flambage © GP

Omelette norvégienne © GP