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Les lauréats du Pudlo Paris 2011

Article du 7 février 2011

Voici, comme promis, la liste des lauréats de l’année du « Pudlo Paris 2011 » (éd. Michel Lafon, 18,50 €). Ce sont nos coups de coeur. Ils sont jeunes, beaux, dynamiques, gourmands, enthousiastes, professionnels et ludiques à la fois, rigoureux et réguliers, tous aptes à vous convaincre que Paris reste la capitale gourmande que le monde entier nous envie.

Chef de l’année: Frédéric Simonin, Simonin, 17e

 

Frédéric Simonin © Maurice Rougemont

Frédéric Simonin © Maurice Rougemont

 

Il était l’adjoint de Ghislaine Arabian – au Seize au Seize, avenue Bugeaud, puis fut notre « jeune chef de l’année » 2004 sous son nom. Cet ancien de chez Ledoyen, du Meurice et du Taillevent, est rentré dans le rang, quand sa maison devint la Table de Robuchon. Il œuvra au service du grand Joël, à Paris, puis à Londres. Le voilà toujours jeune et brillant, à 34 ans, mais à son compte. Et c’est un évènement. Le Tout-Paris qui bruisse de rumeurs réclame une table chez ce jeune loup discret, qui s’est installé, d’emblée, en tête du peloton de la qualité gourmande dans un décor feutré. Tout ce que touche le petit Frédéric est fin, vif, brillant, franco-français, certes, quoique avec une touche asiatique, assez robuchonienne. Un grand chef prend son envol. Il faut pas le manquer.

Révélation de l’année: Guillaume Guedj et Shinichi Sato, Passage 53, 2e

Guillaume Guedj et Shinishi Sato © Maurice Rougemont

Guillaume Guedj et Shinishi Sato © Maurice Rougemont

Notre repas de l’année ? Dans cette table discrète, revue avec chic par Guillaume Guedj, qui en a fait la star d’un passage gourmand. Il a réaménagé le rez-de-chaussée avec sobriété et discrétion. Aux fourneaux, Shinichi Sato, ancien de l’Astrance, Gagnaire, Mugaritz, du Grand Hôtel de Tokyo, compose, avec une jeune équipe 100 % japonaise, des menus au bouche à oreille, réalisant une cuisine de création et de saison très française, mais avec une légèreté, une finesse et une ferveur toute nippones.. Le morceau de bravoure ? Un mini-foie gras poché dans le lait avant d’être cuit au four, sur lequel on verse un jus de rhubarbe. Bref, un choc, entre le doux, le mou, le moelleux, le consistant et l’acidité vibrante. Voilà un bel endroit à (re)découvrir toutes affaires cessantes.

Jeune chef de l’année: Christopher Hache, Les Ambassadeurs, 17e

Christopher Hache © Maurice Rougemont

Christopher Hache © Maurice Rougemont

Formé chez les grands (Briffard, Senderens, Fréchon), adjoint de Robert à la Grande Cascade, Christopher Hache trouve, dans le cadre somptueux en noir et blanc à damiers des Ambassadeurs, les moyens de faire grand, redonnant son lustre à une maison où s’illustrèrent les Bonin, Constant, Bouchet et Piège. A 28 ans, cette tête bien faite et bien pleine compose une partition néo-classique, précise, fraîche, légère, somptueuse, épaulée par une équipe performante : la salle sous la houlette de Philippe Jung, venu du Connaught, du Véfour, de chez Senderens, la cave grandiose commentée par l’expert David Biraud, les desserts de Jérôme Chaucesse, sans oublier la petite Amandine Chaignot qui travailla au Plaza Athénée et au Bristol : une jeune équipe pour une maison ayant le vent en poupe.

Table étrangère de l’année: Roberto Rispoli, Il Carpaccio, au Royal Monceau, 17e

Roberto Rispoli © Maurice Rougemont

Roberto Rispoli © Maurice Rougemont

C’est l’événement italien de l’année : une réouverture en fanfare sous la griffe de Philippe Starck, et Roberto Rispoli, ancien de Ducasse à l’Andana, en chef inspiré. Natif de Campanie, faisant place à toute les facettes de l’Italie, Roberto joue à cuisine ouverte sans chercher la complication inutile, travaillant le produit de première qualité et le mariant avec science. On se dit qu’on tient là la future grande table italienne qui manquait cruellement à Paris. Les desserts sont signés Pierre Hermé, mais adaptés à l’Italie. La carte des vins fait la part belle à toute la Botte qui monte et l’équipe de salle, recrutée dans toutes les grandes tables de la capitale et d’ailleurs, est performante piaffe d’impatience de montrer ce qu’elle sait faire.

Table étrangère de l’année: Toyomitsu Nakayama, Toyo, Paris 6e

 

Toyomitsu Nakayama © Maurice Rougemont

Toyomitsu Nakayama © Maurice Rougemont

Toyomitsu Nakayama, qui fut le chef d’Issé, puis du couturier Kenzo, s’est mis à son compte, créant un événement nippon au carrefour Montparnasse-Vavin. Le lieu a du chic, la façade est sobre, presque anodine. L’artiste travaille devant vous, avec sa petite équipe, sans filet. On a le choix entre table et comptoir. Quelques indices très français (comme le beurre Bordier et le pain en liminaire) sont là comme des clins d’œil. Mais la démarche de Toyo est à apprécier, sur table et/ou comptoir, sans œillère, à l’aune nippone. La formule du midi permet de venir goûter sans se ruiner à la manière subtile de ce chef new look qui sait s’adapter à toutes les cultures sans perdre de vue sa vraie nature. Voilà un ovni gourmand à saluer avec ferveur.

Rapport qualité-prix de l’année, Philippe Damas, Philou, 10e

 

Philippe Damas © Maurice Rougemont

Philippe Damas © Maurice Rougemont

Philippe Damas, élève  doué et dilettante de Christian Constant au Crillon, avait fait parler de lui au Square Trousseau. Le voilà à deux pas de l’hôpital Saint-Louis et du canal Saint-Martin, côté quai de Jemmapes, dans un café revu design en taupe et rouge, avec l’aide de son décorateur de père. La terrasse a belle mine, fait un tabac aux beaux jours. Bref, on aime l’endroit relax, son cadre cosy et les luminaires d’Ingo Maurer, le comptoir, les ardoises murales ou mobiles, les petits prix, l’ambiance, les prix gentils, le menu en or. Pour 25 euros, on goûte des mets épatants, sur un mode ménager léger. Le lieu a du caractère, le service est détendu, le patron prend le temps de boire le coup avec ses amis, l’ambiance est sereine. Bref, que demander de plus à la vie ?

Maître d’hôtel de l’année: Jean-Marie Ancher, Taillevent, 8e

Jean-Marie Ancher © Maurice Rougemont

Jean-Marie Ancher © Maurice Rougemont

Taillevent possède toujours le meilleur service de Paris. Aux commandes, Jean-Marie Ancher, 36 ans de maison, qui remplace feu Jean-Claude Vrinat – parti si discrètement il y a deux ans et demi qu’on pense qu’il va revenir dans sa demeure sur la pointe des pieds – avec efficacité et mimétisme. Un repas ici est toujours une approche de la perfection. Mais l’on sent que l’on radote en livrant des compliments inutiles. Voilà une maison qui réclame le silence, les yeux ouverts. Pour la joliesse du décor, des boiseries douces, des banquettes en gris tendre, des beaux luminaires, du service comme un ballet, la cave légendaire. Et puis le magicien Solivérès qui joue le deus ex machina. Bref, on prend là une leçon d’art de vivre à la française.

Sommelière de l’année: Estelle Touzet, Le Meurice, 1er

Estelle Touzet © Maurice Rougemont

Estelle Touzet © Maurice Rougemont

Elle était sommelière en second, elle est devenue la première du Meurice et la première dans notre coeur. La petite Estelle Touzet nous a bluffé par la pertinence de ses choix. Elle, qu’on vit à Londres chez Tom Aikens et au Crillon – est en train de prendre son envol. Dans un palace dirigé par une femme (la grande Franka Holtman), la distinguer prend un sens actuel. Elle s’amuse à marier l’asperge d’Argenteuil, le cresson de Méréville, le chou de Pontoise, la poule d’Houdan avec des vins exquis et insolites, comme ce riesling vendange tardive de la vallée Moselle de la Weingut Trossen, ce château Trianon Saint-Emilion lancé par l’ex-propriétaire de Cheval Blanc, enfin l’étonnante Paille Perdue du jurassien Julien Labet. Du bon, du franc, du fruité, du naturel, du plaisir.

Bistrot de l’année: Clément Vidalon & Cécile Delabre, le Bouchon et l’Assiette, 17e

Clément Vidalon & Cécile Delabre © Maurice Rougemont

Clément Vidalon & Cécile Delabre © Maurice Rougemont

Près du pont Cardinet, un cadre province, des murs gris perle, pierres grattées, tables et chaises en bois, comptoir en longueur, puis une salle à manger calme, avec une cuisine surélevée en fond de salle et une baie vitrée permettant au chef d’avoir l’œil et le bon : voilà notre bonne pioche de l’année côté bistrot. Cécile Delabre est passée chez Dutournier puis à la Méditerranée. Quant à Clément Vidalon, il a fait ses classes chez Eric Fréchon puis à Toulouse chez Sarran. Le menu-carte du midi est court (deux entrées, deux plats et deux desserts) et séduisant. Clément et Cécile savent dénicher les bons produits. Bref, c’est accrocheur, bien pensé, innovant, peu cher et traditionnel à la fois. Emballant comme un coup de cœur.

Boulanger de l’année: Rodolphe Landemaine, Maison Landemaine, 9e et 11e

Rodolphe Landemaine © Maurice Rougemont

Rodolphe Landemaine © Maurice Rougemont

Il donne des cours de boulangerie au Japon, mais il est chez lui, dans le 9e et le 11e. Rodolphe Landemaine, qui travailla en pâtisserie chez Lucas Carton et chez Fauchon au temps de Pierre Hermé, a fait de trois boutiques de tradition des échoppes dans le monde (celle de la rue de Clichy possède un coin dégustation). On aime tous ses pains : baguette craquante, campagne au levain, variétés au seigle, sésame ou lard, divine boule bio sont à croquer. Mais les pâtisseries valent également l’emplette. Les belles meringues, le craquant mille-feuille, les chouquettes, les jolies tartes aux fruits, comme les fines viennoiseries sont pareillement à fondre. Accueil gracieux, à la japonaise, sous la houlette de la souriante Mme Landemaine.

Boulanger de l’année: Dominique Saibron, Saibron, 14e

Dominique Saibron © Maurice Rougemont

Dominique Saibron © Maurice Rougemont

Saibron 3 : le retour ! Après ses débuts place Brancusi, puis sa réincarnation en boulanger de quartier rue Monge, Dominique Saibron, as de la baguette fine et de la mie alvéolée au joli goût fumé, est de retour dans le quartier qui vit éclore son talent. Associé à André Robert de la Cagouille, il propose, dans un cadre d’angle assez contemporain, avec son coin dégustation face à une baie vitrée ouvrant sur le fournil, tout ce qui plaisait jadis. La boule bio au levain, la baguette alésiane, la ficelle aux graines (pavot, sésame…), la torsade au blé noir, la ciabatta aux olives, sans omettre les mini-viennoiseries exquises, le paris-brest, la tarte au citron, le mille-feuille à la vanille ou au caramel : tout séduit sans forcer. Et les prix sont raisonnables.

 

Fromager de l’année: Eric Lefebvre, La Fromagerie de Paris, 12e

Eric Lefebvre © Maurice Rougemont

Eric Lefebvre © Maurice Rougemont

MOF fromager 2004, président du syndicat des crémiers-fromagers d’Ile-de-France, Eric Lefebvre anime avec un cœur gros comme ça une boutique de qualité dont son épouse Patricia est l’âme souriante. Tout ce qu’il sélectionne dans les meilleurs terroirs laitiers est frappé du sceau de la qualité. Ses belles pâtes de montagne (d’Auvergne, de Savoie, des Pyrénées ou du Jura), ses chèvres du Val de Loire, ses crus normands (camembert, livarot, pont-l’évêque, cœur de Neufchâtel) sont proposés au top de leur forme, affinés au mieux de la saison et conseillés avec entrain. Saint-nectaire, comté, cabécou, bethmale, salers ou cantal, bleu de Termignon, fourme d’Ambert aux raisins macérés au marc de champagne, vacherin Mont d’Or font partie de ses chouchous.

Pâtissier de l’année: Sadaharu Aoki, Aoki, 5e et 6e

Sadaharu Aoki © Maurice Rougemont

Sadaharu Aoki © Maurice Rougemont

Ce nippon créatif use de la simplicité comme un bel art. Formé chez Girardet, après des stages chez Couderc et Millet à Paris, cet élève de l’école Machida, né à Tokyo quand Paris se remettait des barricades, a choisi la France comme terre d’attache. Après avoir travaillé pour les autres et œuvré auprès des grands couturiers, Sadaharu Aoki a ouvert deux échoppes parisiennes. Il a fait de ses mille-feuilles, éclairs, macarons, cakes, financiers, florentines, cookies, truffes au caramel salé, ganaches, tablette ivoire-sésame ou encore ivoire-macha des œuvres d’art. Ses confitures « pur fruit » sont à fondre. Tout ce qu’il propose possède aussi bien le look moderne que la fibre japonaise, donc légère. Et la magie n’est jamais absente de ses douces créations.

Chocolatier de l’année: Patrick Roger, 6e, 8e et 16e

Patrick Roger © Maurice Rougemont

Patrick Roger © Maurice Rougemont

Ce sorcier fou de la ganache, de la tablette et des pralines, qui fut le solitaire de Sceaux, est devenu un maestro de son registre. MOF 2000, spécialiste des belles provenances, il épate avec ses « 20e parallèle » (Afrique en bleu, Indonésie rouge ou Caraïbes vert), ses « Comprendre » (ganache nature, praliné noisette, pâte d’amandes), son cube (praliné nougatine, feuilleté ou noisette), son pavé (ganache nature, nougatine cacao, ganache citron vert). Ou encore ses fines truffes, ses mini-tablettes (Ghana, Equateur, Venezuela), ses éclats de fèves de cacao, ses noisettes enrobées de chocolat, ses marrons glacés. A coup de Trinidad & Tobago au rhum créole ou de Zanzibar au thym citron, Patrick Roger donne de la couleur à un monde qui pourrait être terne dans ses camaïeux de marron.

Evénement de l’année, Jean-François Piège, Paris 7e

Jean-François Piège © Maurice Rougemont

Jean-François Piège © Maurice Rougemont

Il est là, installé, vraiment chez lui, dans un salon années 1950 aménagé par Indira Madhavi. L’ex-wonder boy du Crillon, l’ancien lieutenant de Ducasse au Plaza, le Valentinois passé jadis chez Boyer, puis aux côtés de Cirino au Vernet, a enfin la maîtrise des choses. Il a quarante ans tout juste, est associé avec Thierry Costes, a créé «sa» maison, singulière, magique, unique. Elle possède ce style vintage drolatique, dans les tons beige ou vert d’eau, cette entrée séparée, au premier étage de la brasserie Thoumieux, sur laquelle il a la haute main, un jeune service aux aguets, une carte des vins fabuleuse. Le lieu ? Charme et confort mêlés : la grande table élitiste des temps modernes. Il y a là vingt couverts à peine, une cuisine ouverte derrière des grilles de fer forgé ajourées, un menu dit « la règle du jeu », décliné en produits d’aujourd’hui. Bref, c’est un univers à part, un OVNI, dans le concert parisien de la haute cuisine.

Le Pudlo Paris 2011, (Michel Lafon, 18,50 €), en vente dans toutes les bonnes librairies et sur les meilleurs sites (Amazon, FNAC.com, etc)

Les lauréats du Pudlo Paris 2011” : 8 avis

  • Pieric

    J’ai vérifié les informations sur le porte de cette boulangerie à l’angle de la rue Godefroy Cavaignac et Place Léon Blum. En effet cette boulangerie est fermée avec une affichette sur les 2 portes  » Fermeture pour travaux « . De quelle source pouvez vous affirmer que cette fermeture est dûe à un manque d’hygiène ?

  • une cliente

    Monsieur,

    Etant une lectrice de vos guides et une cliente de Landemaine je tenais à vous dire qu’il est préferable pour vous de vérifier l’état de toutes les boulangeries qui appartiennent à M. Landemaine avant de le citer dans votre guide. En ouvrant sa derniere boulangerie en 2011, il a utilisé votre guide pour faire sa promotion. En effet, ses boulangeries du 11 eme ne sont pas aussi bien que vous le decrivez. En effet celle de la rue Godefroy Cavaignac est fermée depuis le samedi 15 septembre pour raison d’hygiène par la préfecture de police.
    Bon courage pour votre travail qui n’est pas si evident que cela.

  • pieric

    La baguette classique de la boulangerie lendemain est certes plutôt dure le lendemain (elle porte bien son nom ;-)) mais lorsqu’elle est fraiche elle est plutôt au dessus du lot en comparaison des autres baguettes que l’on peut trouver autour de la place leon blum. Maintenant pour avoir une excellente baguette il faut prendre sa voiture et se rendre à la boulangerie du 18eme arrdt dans une rue au dessus du moulin rouge, chez Pascal Barillon, 6 rue des abbesses, splendide mie et elle croustille à max

  • Bonjour,

    Je lis votre blog dans le cadre de mes « recherches » pour mon blog et je me permets de commenter cet article qui date un peu certes mais quand même…
    Vous citez la maison Landemaine. Je suis étonnée car, habitant dans le 11ème, juste à coté de leur maison de la rue Godefroy Cavaignac, je prenais souvent mon pain chez lui. Je parle au passé ! Je ne suis pas la seule du quartier à avoir pris cette décision! , (et oui, nous avons la chance d’avoir encore une vie de quartier et nous nous parlons beaucoup dans la rue !!) Un test très simple pour moi, l’état de la baguette, la vraie, la traditionnelle, le lendemain matin… Lorsqu’elle est aussi sèche que si je l’avais achetée il y a 15 jours, je ne peux pas la considérer comme la meilleure baguette de Paris et son goût n’a rien d’extraordinaire !!
    De plus, cela sort du cadre de votre critique gastronomique mais les règles d’hygiène ne sont pas respectées dans la boutique (vous trouvez normal que les pains spéciaux soient à portée de main des consommateurs qui touchent pour choisir leur pain, ou toussent dessus ???).
    Je tiens à exprimer ce commentaire car vos choix sont tellement judicieux et vos critiques constructives que pour une fois n’étant pas en accord avec vous, et bien.. je le fais savoir !!
    Longue vie à votre blog et encore félicitation pour votre travail !

  • pieric

    Bien, Lauréats interessants dans l’ensemble bien que je ne suis pas du tout d’accord sur les éloges faites sur la table étrangère de l’année : Il Carpaccio , très très moyen :
    1) la salle avec ses chaises au dossier de style paille loin d’être confortable,
    2) des plats qui arrivent sur table quasi tièdes, qui sont certes bons mais loin ^d’être censationnels pour le prix à payer,
    3) l’un des pires Tiramisu que j’ai pu manger. Quant au reste des desserts : ceux qu’on peux acheter chez Pierre Hermé : où est la créativé du restaurant ?
    4) un service ok mais encore une fois une s’attends à bien mieux pour ce genre de lieux, encore plus pour une table étrangère de l’année !
    Allez, je vais comme même vous donner un restaurant italien dans lequel on a bien plus qu’au Il Carpaccio , je citerai simplement le Mori Venice Bar : de très loin meilleur dans tous les domaines comparé à ce Il Carpaccio !
    Gilles, j’apprécie vos commentaires et critiques mais là je ne pouvais pas ne rien dire.
    Quant au cadre, et bien l’autre restaurant du Royal Monceau ,  » La cuisine  » a un cadre de loin plus sympathique et classieux avec du beau cuir, un très haut plafond au centre du restaurant, une atmosphère beaucoup plus glamour.

  • Je suis très heureuse pour Estelle Touzet.
    Cette jeune femme pétillante et passionnée a tout pour plaire.
    Elle a une façon bien à elle pour nous diriger vers le vin qui s’accordera le mieux avec la cuisine d’Alleno et les pâtisseries de Camille Lesecq

  • renemarc

    et trois flash pour les excellentes photos de Rougemont !
    dommage qu’elles ne s’épanouissent pas dans un beau magazine ..

  • je réitère … (voir mon commentaire sur Frédéric Simonin) !
    Excellent choix pour le chef de l’année !
    Il ne me reste plus qu’à aller déjeuner chez l’espoir de l’année.

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