La Causerie
« Paris 16e: une Causerie de bon ton »
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La maison a changé de nom, pas de nature. C’était Chez Géraud. C’est désormais la Causerie. Les deux jeunes gens, aux commandes, Arnaud Bachet, l’homme de salle et Gabriel Grapin, le chef, passé dans le groupe Ducasse, qui animaient tous deux la Cuisine au Royal Monceau, ont repris ce bistrot à l’ancienne de la Muette et de Passy, fameux pour sa fresque en faïence de Sarreguemines inspirée d’un tableau de Steinlen (« la Rue »), ses plats sages, son style ménager, simple, sans chichi.

Salade de sardines © GP

Tortelloni aux truffes © GP
Il n’y a pas de nappes sur les tables, mais des serviettes en tissus, un service complice, des vins aimables (côte du rhône d’Ogier à Châteauneuf, chinon de Marc Brédif), un menu à midi à prix doux, des plats de l’ardoise changeants. Certes, vu le pedigree des patrons, on pourrait attendre là une ambition différente, des velléités créatives, un doigt de personnalité en sus. Quoique tel quel, ce n’est déjà pas si mal.

Pavé de saumon © GP

Araignée de boeuf © GP
Aujourd’hui, salade de sardines aux pommes de terre, tortelloni aux truffes (avec ce fort arôme d’huile de truffe d’allure synthétique, hélas), pavé de saumon, araignée de bœuf (avec les mêmes légumes pour les deux plats), tarte aux pommes et glace vanille trônent au marché. Le lieu aux poireaux et le vacherin glacé (un peu figé, sorti du congélo) s’imposent sans forcer. On sent que cela peut être encore mieux. Même si, telle quelle, la maison fait plaisir.

Vacherin glacé à la vanille © GP

Tarte aux pommes et glace vanille © GP