Baumanière 1850 au Strato
« Courchevel : papy Charial fait de la résistance »
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Jean-André Charial et le service © GP
Cette belle table de montagne dans le chic hôtel des Bois-Vives, propriétaires des skis Rossignol, on vous en a parlé à son ouverture. Jean-André Charial, le fringant septuagénaire de Baumanière, continue bravement et l’administre avec entrain. Son chef et lieutenant Glenn Viel a mis au point une carte provençalo-montagnarde qui cadre bien avec l’époque. Le lieu a du chic, les fauteuils sont colorés, mais point trop, la mise de table est soignée et les préparations sont à la fois vives, esthétisantes, savoureuses et fraîches.
Artichaut et truffes © GP
Caviar et saint-jacques © GP
Des idées de ce que vous allez trouver? Carpaccio de saint Jacques de plongée, caviar Kristal, cresson, cédrat, artichauts Camus, truffe en millefeuille et jus barigoule ou encore omble chevalier avec sa chapelure de graines de courge et purée d’oignons de Roscoff, sans omettre ce morceau de bravoure que constitue le potimarron rôti à la découpe, graine de courge et truffe.
Omble chevalier et oignon de Roscoff © GP
Potimarron rôti à la découpe © GP
Le service est prompt et efficace, la cave est pleine de bonnes ressources, notamment côté vallée du Rhône version Sud, le menu du soir parle d’or, et les prix à la carte ont baissé par rapport à ceux de départ. Alors, il est temps de redécouvrir Baumanière à la montagne…
Une table © GP
