La Brasserie Michel Debus
« Schiltigheim: la brasserie de Michel, Nasser, Jade, Maël et les autres »
Nasser Bazgoul, qui fut le maître d’hôtel désopilant de l’Arnsbourg version Cathy Klein, après avoir travaillé à Paris, au Bristol et chez Akrame, a pris en main la brasserie dédiée à Michel Debus, qui fut l’emblématique président des brasseurs d’Alsace, fameux pour son look à l’ancienne, sa lavallière, et sa volonté de défendre son entité artisanale contre les géants de la brasserie… même s’il céda, in fine, les marques Fischer et Adelschoffen à Heineken.
Sa petite-fille Jade et le compagnon de cette dernière, Maël Pérez, ont recréé une brasserie artisanale de choix, la Storig, qui propose six sortes de bières différentes, dont la Schilig façon Pilsen, la Roukine, l’Ambrée et la Girig, dans un environnement immobilier tendance au cœur du nouveau Schiltigheim, qui fut la capitale brassicole de l’Alsace aux portes de Strasbourg. Le lieu s’agrémente d’une brasserie-restaurant de qualité, avec son mobilier contemporain, ses beaux espaces, sa terrasse qui donne le sentiment de manger à la campagne.
La cuisine, mitonnée à quatre mains par le messin Gérard Barjou, ancien de chez Eric Maire, dans sa ville natale, au temps de l’étoilé l’Ecluse, et d’Alexandre Sibon, qui a œuvré à l’Intercontinental de Genève et au Caveau d’Eguisheim époque Nasti, avant le Hilton Evian puis Strasbourg, concocte des mets dans le vent. Il y a, bien sûr, les plats régionaux qui épousent aisément la bière (comme la choucroute ou le jarret caramélisé), mais les mets inscrits sur l’ardoise, au fil de la saison et du marché, ont belle mine.
Ainsi, la « salade parmesane », qui cousine avec la César, les chipirons à la provençale avec leurs exquis spaghetti à l’encre, les brochettes de canard de la Ferme Lechner avec filet, merguez et saucisse, plus salade de fenouil à l’orange, les jolis morceaux de boeuf, comme ce faux filet Galloway maturé 45 jours, sans omettre des desserts malicieux comme cet abricot, avec sa glace lavande, présenté comme une profiterole.
Bref, c’est à la fois drôle, vif, pas trop cher, sans prétention et c’est, bien sûr, le lieu dans le vent à visiter aux abords de Strasbourg. Avec des airs d’événement. Qu’on se dise !
Vous êtes sûr de vos infos ? car je crois que Jade et son compagnon n’ont rien à voir avec la partie « bière » de l’établissement dont s’est certes occupé Michel à ses débuts…il se trouve qu’il a été quasiment « obligé » de se mettre à la restauration à la mort soudaine de son associé et a confié le restaurant à sa petite fille. Mais à ma connaissance elle n’est pas liée à la Storig (les bières). La restauration n’est pas mauvaise, mais chère par rapport à la qualité proposée
Expérience très décevante !
Nous étions sur la terrasse :
> 15 min d’attente pour être placé alors qu’il n’y a personne et qu’on a réservé
> Les plats sont servis froids
> Le saumon mi-cuit est servi « aller-retour »
> Les serveurs sont débordés : 45min d’attente pour prendre la commande des desserts
> La cheffe de salle est désagréable et ne reconnaît pas ses tords. Alors qu’on attendait les desserts elles souhait déjà nous enlever la table séparée des enfants !
> La limite de 6 par table n’a pas vraiment aidé non plus (limite covid)
Merci de revoir l’histoire de la « cession » des brasseries de Schillig à heineken, je crois qu’il y a comme une petite lacune dans votre article, ou alors un sévère raccourci !
Testé à l’époque de l’ouverture, j’aime beaucoup, surtout la décoration et le menu du midi.
https://blogkapoue.com/2016/06/03/brasserie-michel-debus-schiltigheim-storig/
Félicitations pour l’article et vous avez mentionné mon fils ALEXANDRE ce qui me rend très fier
MERCI