Au Bouchon Breton
« Dinard: le bouchon exquis »
Jérôme Rousselot, qui a travaillé chez Gérard Besson, au Pur avec Jean-François Rouquette, chez Apicius et chez Antoine avenue de New-York à Paris, a rencontré, dans cette dernière maison, la bretonne Charline Paris qui était, elle, commis de cuisine, après avoir travaillé chez Lasserre avec Christophe Moret, Thoumieux côté gastro au premier étage avec Jean-François Piège et Crouzil à Plancoet. Ils se sont décidés à quitter la capitale pour le coeur de Dinard, en transformant une ancienne crêperie, en jouant le bouchon de qualité gourmande.
Leur cadre est lumineux, simple, franc du collier, avec ses banquettes au dossier pied de poule, ses luminaires contemporains. Ils travaillent à deux, font tout eux mêmes, au rythme d’un menu donné le midi, d’une carte plus élaborée le soir, avec une formule soignée.
On se laisse vite séduire par le carpaccio de maigre avec ses légumes façon pickles, à l’assaisonnement verveine citron, les palourdes farcies au beurre maître d’hôtel, le saint-pierre rôti avec sa mousseline de brocolis et ses légumes verts de M. Lemonnier, la joue de boeuf braisée avec pomme purée et sauce à la bière ou la poitrine de cochon snackée avec ses pommes nouvelles et son jus corsé.
Les desserts, signés Charline, jouent les plaisirs d’enfance, comme le joli Paris-Brest avec sa glace noisette, la pavlova aux fruits rouges et le moka café praliné avec sa crème glacée café. Voilà un bien belle pioche à découvrir.
Article bien mérité. Que du bon et de saison. Merci
Un double CV, et quels CV! Avouez-le… Merci de nous lire.
Ce n’est pas un article, c’est un CV…