Nanashi
« Le paradis selon Kaori (Paris 10e) »
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Kaori Endo © GP
Dans la rue de Paradis qui devient si bobo, si tendance, cumulant adresses branchées, plus ou moins gourmandes, rades sympathiques et boutiques nouvellement chics: voilà « la » perle du moment. Cela s’appelle Nanashi. Et c’est signé de Lionel Bensemoun, propriétaire-associé de la voisine Fidélité, dans la rue du même nom, et du Baron, et de Jean-Marie Tassy, propriétaire d’une agence de com’ toute proche (www.uzik.com, 80, rue du Faubourg St-Denis), témoignant du changement d’état d’esprit du quartier.
Ambiance au 31 rue de Paradis © GP
Le lieu a le chic mode, genre cantine destroy, loft, atelier d’artiste ou de création de boîte de pub, comme on voudra. Le service est jeune, prompt et avenant, l’ambiance bruyante et sympa, la cuisine – et c’est bien ce qui fait ici l’événement – fraîche bien vue, sur un mode fusion ou plutôt « mixité savamment juxtaposée ». Les deux compères patrons ont fait appel à la délicieuse Kaori Endo, qu’on aperçut en cuisine au Rose Bakery de la rue Debelleyme, à qui l’on doit le savoureux « Une Japonaise à Paris » (La Manufacture) – elle fut un temps journaliste, collaborant notamment au guide de notre ami Claude Lebey, auquel elle fit connaître maints bonnes tables japonaises.
Rouleau végétarien © GP
Cette ex étudiante en cuisine à Londres et en Français à Paris est une pure nippone, native de Karuizawa, aux environs de Nagano, mais l’esprit ouvert, en tout cas pleinement amoureuse des saveurs de la capitale et d’ailleurs. Ce dont témoigne sa carte composite et fraîche, exposée sur de grandes pages murales renouvelées chaque jour. Ce midi, le velouté de courge Butternut et châtaignes avec ses graines de courge, le rouleau végétarien (un poil sec), le délicieux shirashi de saumon, avec un poisson cru extra moelleux, une salade vive, un riz épatant, le bento du jour, mêlant l’esturgeon cuit comme un steack, bien poêlé à l’extérieur, avec de l’orge perlée, de la salade mixte, comme une roquette fraîche bien piquante dans son petit ramequin faisaient bien des heureux. Une centaine de convives se disputaient là les sièges de récup’ et les tables en bois sans nappes.
Shirashi de saumon © GP
On n’omettra de louer le chapitre des desserts, qui constitue l’une des insolites réussites de la maison, comme cette tarte exquise au café liégeois avec sa pâte sablée croquante, son café mousseux, avec un insolite goût d’expresso plus un crémeux vicieux et séducteur qui donne simplement envie d’en reprendre: superbe! Pour partir l’estomac léger, on sacrifiera à l’un des thés verts, comme le digeste Genmacha au riz grillé. Mais le rouge Walden en côtes du Roussillon du copain Hervé Bizeuil- que je connus au temps de sa jeunesse, alors qu’il remporta le trophée Ruinart du meilleur jeune sommelier de France, avant d’arpenter les vignobles fort doctement pour « Cuisine et Vins de France » – fait un vin de choix, proposé en flacon et au verre.
Bento d'espadon © GP
Voilà donc une jolie maison, ainsi qu’une chef de charme à suivre et à encourager.
Tarte au café liégeois © GP
J’ai pu testé et déçu par le manque de saveurs et un service plus que lent. Dommage quand les produits sont de qualité.
Radmila dit :
Passant souvent devant le restaurant, on voit que les bentos et desserts sont souvent mis au goût du jour et de saison. Donc j’en conclu que ce sont dess produits frais. Ensuite leur service à emporter ressemble à celui de Rose
Bakery. Beaucoup de choix en patisserie (fait maison).
Le lieu est tout à fait dans l’époque, mais un peu bruyant. Pour une cuisine BIO le prix est convenable.
Le bento (bon et bien présenté) ainsi qu’une selection de thé y ajoutent son originalité et donne le ton « pays du levant ».
Bref à découvrir, et faire découvrir aux amis . .
Je ne suis pas près de revenir déjeuner ,fermée pour cause d’hygiène !…….
Déjà que le décor on le dit ‘BOBO’ branché, c’est facile de prendre tables et chaises dans les caves ou greniers mais de la a même pas les nettoyer ……assis sur une chaise rouillée !….
Je comprends mieux que les messieurs de l’hygiènes on retrouves des déjections de souris !!!!
Dans la cuisine .
Donc votre Bento merci !…
Décor ostensiblement dépouillé pour faire tendance. Collection de bibelots et chandeliers kitchissimes sur étagères Ikéa, parpaings apparents, néon blafard, rayon primeur dans lequel on doute que qui que ce soit achète jamais ses légumes, car pourquoi le faire ici ?
Ce que nous avons gouté de la cuisine était fade, ni mauvais ni bon. Chirashi correct, mais pourquoi venir ici pour un chirashi, d’innombrables restaurants japonais le font mieux ou aussi bien. Le bento viande du jour, poulet aux asperges et champignons, était un cas d’école de cuisine nouvelle génération. Viande insipide et sèche sur lit de quinoa, roquette au jus de citron, antipasti de brocoli et betterave rapée, aucun liant entre les différents saveurs juxtaposées, on se contente de mettre un peu de toute la carte du jour dans un bol. Aucune prise de risque, donc, sans surprise, pas de catastrophe, mais pas de plaisir.
Service jeune et sympa, mais bon, cela suffit-il à justifier le déplacement ?
C’est de la non déco, mais une cuisine fraîche… avec, apparemment, un service un peu lent…
Vraiment déçu !!!
1h30 pour un déjeuner !!!
Si la Deco du restaurant c’est la nouvelle tendance ?????
Je pense que le trio de patrons
n’ayant pas ou plus d’argent pour faire un restaurant !!!
Et on veut nous faire avaler que C’est tendance .,,,
Bref ., zero
Le midi, 14 décembre: Bruyante, sans charme, la salle ne désemplit pas. En revanche le service est assuré par un personnel très agréable.
Bento de morue aux haricots et blé complet germé (le tout avait un nom bien plus exotique que j’ai oublié). Pas inoubliable, mais la cuisson du poisson est réussie. Ce dernier aurait pu s’appeler cabillaud, car non fumé (mais ça ouvre moins l’appétit, le cabillaud..), et une fausse note dans la dernière bouchée: une feuille de roquette pourrie dans la salade d’accompagnement. Bref: cuisine pour amateurs de produits « vrais » et de diététique. Un regret: je n’ai pas eu le temps d’aller jusqu’au dessert, l’équipe de cuisine nous ayant oublié pendant 1/2h.
Une adresse que j’irai visiter très bientôt !