Les Cures Marines
« Trouville: séjour aux Cures Marines »
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Façade © GP
C’est l’événement hôtelier de la côte normande en forme de légende recréée: un bel ensemble hôtelier avec ses cent chambres et suites, sur une aile du casino de Trouville, qui prend place dans ce qui fut jadis un ensemble dédiée aux bains publics.
Le service © GP
Le service a du chic, le lieu du caractère, le cadre moderne est signé Jean-Philippe Nuel, à qui on doit la création audacieuse du Radisson Blu dans le Palais de Justice de Nantes et Molitor à Paris dans l’ancienne piscine éponyme du 16e. Cet as de la décoration intérieur, sachant faire du neuf dans l’ancien, a fait ici zen et contemporain dans les tons blancs et grisés, sous une façade millésimée 1912, dans ce qui fut les cures marines de Trouville, face à la piscine municipale et à la mer.
Le hall d’entrée © GP
Il y a, en guise de déco sobre et d’inspiration littéraire, les phrases de Gustave Flaubert ou de Marguerite Duras dans les couloirs, les chambres et lits soignés avec leurs fresques rétros, enfin les cures marines elles-mêmes dédiées à la thalasso avec ses piscines en « parcours aquatique », ses cabines où l’on cède à l’enveloppement hydratant de miel et de rose. Le service maison est jeune, précis, souriant, motivé, sous la houlette du directeur Emile Viciana, qu’on connut au Sofitel Quiberon puis de Toulouse.
Une chambre © GP
Evidemment, la maison se rôde – elle a ouvert il y a un mois seulement. Il peut y avoir là un pare-douche manquant dans une salle d’eau, des fenêtres en demi-cercle qui doivent s’adapter à l’architecture Belle Epoque conservée avec soin. Et le flux des voitures près du parking en contre-bas, surtout lors des grands week-ends, qui peut créer des embouteillages. Mais les planches et la promenade Signac sont à deux pas.
Piscine « parcours aquatique » © GP
L’un des « plus » de la demeure est le bar dans le grand hall avec son barman sachant faire marcher le mixer, proposant des cocktails originaux et colorés, plus l’ambiance musicale et, bien sûr, sa belle table (le 1912) dont nous allons, bien vite, parler.
Au bar © GP
