La Baraque
« Val d’Isère: Nicolas casse la Baraque »
Nicolas Ferrando, qui tenait le Signal en haut des pistes vers le Fornet, a fait de cette ex-pizzeria (c’était le Canyon) un lieu de vie animé qui joue sa vie alternée entre midi (calme) et le soir (façon furioso). Le bruit et la gaîté animent le coin bar et les tapas type accras de morue, beignets de crevettes, picanha de boeuf, planche de mortadelle ou encore huîtres en folie (de chez Joël Dupuch à Arcachon ou Brian Prieur à l’étang de Thau) font plaisir sans manière.
On ajoute les plats sérieux d’un chef qui a pas mal bourlingué entre Courchevel et St Tropez (le Papagayo), jouant la gastronomie soignée sans forfanterie. Oeuf parfait et crème de maïs, escargots sur fond d’orties au beurre fumé Bordier et au croquant de noisettes, salade Caesar ou dos de cabillaud avec son beurre blanc au yuzu ou épaule d’agneau confit avec son gratin de macaroni à la tomme sont d’une qualité surprenante pour un tel lieu ludique.
L’orchestre, chaque soir, contribue à l’ambiance endiablée, la clientèle composite est à la fois chic, drôle, populaire, les Perse de Château Pavie et de l’Hostellerie Plaisance à St Emilion y croisent Daniel Irion de la Halle aux Blés à Obernai. Bref, voilà une baraque où l’on se case avec plaisir.