La Table d'Ugo
« Paris 17e: l’avènement d’Ugo »
C’est « la » table à découvrir du côté de la porte Maillot, un ancien repaire sicilien, avec carreaux colorés et bois sculptés, terrasse couverte sur le boulevard. Aux commandes, Ugo Ghion, 24 ans, ancien de Ledoyen et de Laurent, joue le classique sûr au fil des jours et du marché. Le service est prompt, les produits nets, les goûts sûrs.
Makis de légumes, ravioles de foie gras et champignons, vitello tonnato (veau tranché un peu épais avec sa crème aux câpres et thon), saint-jacques fumées au bois de hêtre, puis snackées, au citron caviar, flanquées d’une purée de pommes vitelotte à la vanille, côte de veau au chou au pak choï et shitakés, mitonnés avec minutie et légèreté, se goûtent avec plaisir.
On a ajoute le cheese-cake au coeur de caramel de cassis avec son sorbet fromage blanc, plus les vins au verre proposés par un sommelier malicieux qu’on découvrit jadis avec ses parents au Bagdad Café de Deauville (sancerre les Boucauds de Claude Riffault, Chevalier d’Haurange 2009 en Lalande de Pomerol), assez pour prendre date en songeant à l’avenir.