Hors mode, hors catégorie, avec ses airs de pension de famille bourgeoise, ses tables bien nappées, sa salle à manger soignée, son service souriant, ses menus généreux, sa cuisine traditionnelle et indémodable, cet hôtel des Vosges ne change pas, et c’est heureux. Les générations se succèdent avec agileté chez les Wehrung, Eric après Jean. La […]...
Cette maison douce, on la connaît depuis tant et temps. Elle a su ne pas changer, se moquer des modes avec superbe. Elle eut jadis son étoile. Vit aujourd’hui en étant absente du Michelin. C’est pourtant la même famille qui est aux commandes, Jean le père, qui a passé le relais à son fils Eric, […]...
Il faut que tout change pour que rien ne change, dit quelque part Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans « le Guépard ». C’est un peu l’inverse auquel je songeais à la Petite Pierre, en prenant place aux Vosges, retrouvant les Wehrung, que je suis depuis tant et temps. Je vous ai déjà tout dit sur cette maison […]...
C’est une maison que je connais depuis l’enfance. Ma mère et ma tante y passaient une partie de leurs vacances d’été. J’ai un ami de Paris qui se couperait le bras plutôt que de dormir ailleurs que dans ces chambres boisées et fleuries avec balcons et vue sur la vallée, de ne pas y consacrer […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.