Le Relais de l'Entrecôte

Boris Cohen, gourmand monomaniaque, qui est l’un des piliers secrets de ce blog, adore l’Entrecôte et sa formule à petits prix. Il est revenu tout marri de sa filiale du 6e …

La terrasse © BC

Mes (tristes) retrouvailles avec Le Relais de L’Entrecôte? C’était hier. Étant fan de la formule « salade aux noix/contre filet/sauce secrète/pommes allumettes » au rythme d’une fois par mois, quoique n’y ayant pas été depuis un an, j’ai décidé de retourner me délecter de cette sauce addictive dont la recette est aussi bien gardée que des lingots a la banque. Je me suis donc rendu a la succursale de Montparnasse, ai fait l’habituelle queue et ai commandé ma viande ainsi qu’une bouteille de Chateau de Saurs « La Constance », certes abordable (à 20,30€) quoique franchement râpeux.

La carte © BC

La salade de noix, moyennement assaisonnée, est sans grand intérêt. Mais je ne suis là pour ça.  Quand vient le moment tant attendu, ma première assiette arrive avec un bout d’entrecôte assez anodine (ici le plat se sert en deux fois, sûrement pour justifier les 26,50€), avec une viande plus moelleuse que franchement savoureuse. Et, surtout, je me rends compte que les proportions ont fortement diminué. L’assiette est petite, son contenu aussi. Même après la deuxième ration, je n’ai pas l’impression d’avoir mangé une entrecôte entière. L’enseigne, visiblement victime de son succès, se permet manifestement de réduire les quantités car la clientèle d’habitués fidèles, toujours prêts a débourser 26,50€ pour ce plat unique- et, surtout, de très nombreux touristes, demeure fidèle au poste.

La note © BC

Les desserts comme le vacherin du « relais » ou les profiteroles rattrapent un peu les choses. J’ajoute que je continuerai à venir ici pour la fameuse sauce secrète, davantage que pour l’entrecôte elle même, en notant que malgré l’augmentation injustifiée de son prix (1€ par an) reste comme des cigarettes pour un fumeur : un goût dont on ne peut pas se passer lorsque l’on en a envie.

Le vin © BC