Le Vieux Logis

Vincent Arnould © GP

On l’a tant aimé ce Vieux Logis, relais de campagne historique, bastion des Relais & Châteaux, belle et bonne table, exemplaire du Périgord Noir, perle blanche dans son écrin vert. Bernard Giraudel, qui en fut le maestro aubergiste et conteur du pays, a disparu, mais le lieu demeure, perle de son style, avec ses chambres de charme, son bel accueil, son grand jardin, son bassin de nage, ses délices orchestrés par Vincent Arnould, MOF 2007, présent là depuis dix neuf ans, natif de Montbéliard, élevé dans les Vosges à la Bresse et à Vagney, formé sur la Côte d’Azur, au Petit Nice à Marseille, au Prieuré du temps de Serge Chenet à Villeneuve-les-Avignon, mais aussi chez Jacques Chibois à la Bastide Saint-Antoine de Grasse, rallié au pays périgourdin avec fierté et agilité.

Salade de pigeon © GP

Ses délices ? La friture d’éperlans, la salade de pigeon avec sa glace au laurier, le Foie Gras du Périgord IGP cuit au torchon, avec son « voile » de caramel, le carpaccio de Cèpes du Périgord fraîchement cueillis, le sandre de la Dordogne au cresson et au raifort, le cochon en déclinaison, de la tête au pied dans une assiette qui semble dire « tout est bon dans le cochon » et s’additionne de châtaignes et de champignons.

Sandre au cresson et raifort © GP

On n’oublie pas la ronde des vins locaux, comme les AOP Bergerac Blancs Secs, domaine du Bois de Pourquié, blanc AOP Montravel du Moulin de Garreau, Clos du Breil « expression », si finement boisé, ou encore E de la Robertie en rouge de Brigitte Soulier, puissant et charmeur, avant l’ « Avinturier » passerillé qui se marie avec les jolis desserts.

Déclinaison autour du cochon © GP

On cède ainsi aux plaisirs de la meringue au chocolat, praliné et sésame, sa glace au grué de cacao ou encore le soufflé chaud à la prune de Souillac. Voilà une bien belle table qui fait honneur à son si gourmand pays !

Meringue cacao © GP