Pacific Princess
« Strasbourg : le Pacific Princess accoste dans la Petite-France »
C’était la Cambuse, c’est devenu le Pacific Princess : un bar à tapas et une table gourmande en forme de bateau, avec ses clins d’oeil aux croisières, ses plats soignés et à se partager entre amis. Eric Kernacker, le chef, qui a travaillé, un quart de siècle, à la Cour d’Alsace d’Obernai, après le Rosenmeer d’Hubert Maetz à Rosheim et au Crocodile du temps d’Emile Jung, connaît la musique. Il met ici son expérience dans les tables de luxe et étoilée au service d’une gastronomie ludique, pleine d’entrain.
On y ajoute le cadre marin soigné, façon cambuse gourmande et le service enlevé de Marc Thiébaut et Julien Amet, qu’on a vu ici ou ailleurs (Villa Casella, Flamme & Co, Zimmer-Sengel) et qui proposent les vins coups de coeur du moment avec enthousiasme. Viennoise de poulet sauce « curry wurst » épicée, maki de hareng fumé et choucroute grillée, crème de boudin noir de chez Riedinger et légumes en pickles, œuf cuit à 63° avec son émulsion au parfum de tarte flambée font partie des joyeusetés maison.
Il y a encore le pâté en croûte de gibier, le risotto de céleri et livèche, le cappuccino de panais, le foie gras de canard et son chutney de fruits, plus le « pink burger », avec son « bun » à la betterave, ses frites au sel fumé. Bref, plein de choses amusantes et roboratives, fines et bien vues, avant la tarte au citron, la pavlova ou le « pacific garden » chocolat/pistache. Santé à tous et bonne croisière gourmande !