Il Vino
« Paris 7e: les clos chez Il Vino »
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Enrico et les flacons des Clos © GP
Une idée de communicant malicieux: celle de Jean-François Hesse de l’Agence Transversal d’inviter huit clos à se rencontrer avec de jolis mets, dans une belle table, pour de presse convivial et forcément heureux. On se doute que si les vins et les terroirs n’ont guère d’histoire en commun, tous ont souvent une origine religieuse et monacale. Le clos des Goisses et le clos Cazals en champagne, le beaune clos des Ursules de chez Jadot et le givry du clos du Cellier aux Moines de Philippe Pascal en Bourgogne, le clos du Moulin à Vent en beaujolais du domaine Labruyère, comme le Clos Triguedina des Baldès en Cahors, le Clos d’Ora de Gérard Bertrand en Minervois la Livinière, enfin le château Clos du Loup en Blaye côtes de Bordeaux étaient là… pour le plaisir !
Crevettes et concombre © GP
Raviolis de volaille © GP
Vivacité des premiers, fraîcheur et fruits des seconds, puissance et charpente avec des finales éclatantes pour les derniers: bref, les prémices d’un repas de fête étaient bien là. Enrico Bernardo, meilleur sommelier du monde et roi des accords vins/mets avait joué finement: crevettes rouges en fine nage à l’huile d’olive tomatée et concombre, suivi de superbes raviolis de volaille al dente, joliment relevés d’une émulsion aux anchois et d’une sauce grenobloise aux câpres, avant l’entrecôte Txogitxu, aux carottes et purée d’aubergines fumées, pariaient sur les notes d’acidité, de nervosité et de fruité sans faille.
Entrecôte, carotte, aubergine © GP
BIscuit pina-colada © GP
En finale digeste, un biscuit pina colada à l’ananas avec son sorbet du même fruit. Pas de vins en accord. Mais ce « huit clos » n’était que la « saison 1 » du genre. On suppose que le meilleur est à venir…
Charles Philipponnat et son Clos de Goisses © GP
