Tea Room La Primerose
« Chardonne: un thé chez Primerose »
La façade années 1950, l’intérieur kitsch, la vue sur le Léman et les jolis gâteaux à l’ancienne: voilà ce qu’on trouve dans ce « tea-room » du coeur du village? Nous sommes à Chardonne, canton de Vaud, au dessus de Vevey. Le lieu a des consonances littéraires. Il y a la Pinte au Bon Vin, la table étoilée de David Tarnowski -, le Montagne, et puis ce joli salon comme avant où il ne faut rien à attendre, sinon quelques indémodables douceurs. Mille-feuille, tarte aux fruits, entremet au chocolat font plaisir.
« Le passé n’est jamais tout à fait révolu quand il a duré ; c’est le présent qui parfois se dissipe sous nos yeux, faute de prises », écrivait Jacques Chardonne, né Boutelleau, en liminaire du Bonheur de Barbezieux. A vous de dire si ce lieu, résolument hors mode, fait partie du présent, du passé ou de notre mémoire, déjà.
Bonjour,
De passage lors d’un tour à vélo que l’on fait fréquemment, mais en passant habituellement par la route du pied du village, nous nous sommes arrêtés devant cette boulangerie. Nous avons acheté un croissant aux amandes et un pain aux raisins dont on nous a dit qu’il était de grande taille. 8.40.- pour ces deux pièces à emporter! On a été très surpris du prix au point de demander s’il n’y avait pas eu erreur de calcul. Non, cela correspondait au prix, malheureusement pas affiché ni sur les pièces ni sur une liste. Les deux pièces étaient bonnes et on sentait qu’il y avait plus de beurre que les pièces que l’on peut acheter dans une boulangerie industrielle, mais de là à doubler le prix, il nous semble qu’il y a manifestement de l’abus. La vendeuse nous a dit que ces pièces étaient appréciées et que des client en achetaient plusieurs à la fois.
Ne devrait-on pas exiger en Suisse qu’une liste de prix soit affichée clairement ? voir aussi, si de tels prix sont affichés, que l’origine et la composition des pièces soient communiquées aux clients. Pour créer la transparence et la confiance. Ce qui est sûr, après cette expérience, nous préparerons nous même notre pause et notre prochain arrêt se fera auprès d’un autre établissement. Dommage, car on a pour principe d’acheter chez les petits commerçants plutôt que dans les grandes enseignes, mais là il y a abus sur les prix.
D. Hoffmann
le restaurant s’appelle « le Montagne » et non « la Montagne ».