Momoka

Masayo chez elle © GP

Non, elle n’a pas tout changé. Mais Masayo a donné un coup de neuf, un tantinet moderne à sa petite table d’initiés. Depuis  le temps qu’on se moquait de son « non décor », de ses quelques sièges, de ses tables ordinaires, elle s’est dit qu’il fallait réagir. Même si, chez elle, « on ne mange pas les rideaux », tout est différent, en étant pareil. La vraie différence, outre ses sièges design? On remarque plus aisément la maison lorsque l’on passe devant grâce à ses vitres où l’enseigne a été peinte en blanc.

Les salades et ingrédients © GP

Rappelons que Momoka fut la table étrangère du Pudlo 2008 et que l’exquise Masayo Hashimoto a été formée jadis à la cuisine française et à la pâtisserie, chez le défunt Coquelin Aîné, rue de Passy dans le 16e. Chez elle, dans sa table boudoir, avec ses mets apparents, elle joue les saveurs d’entre Tokyo et Kyoto sur un mode vif, léger, créatif, très frais, avec, çà et là, des touches hexagonales.

Marinade des sardines au sel © GP

Sardines marinées, maquereau sur le même mode, légumes en folie (carottes confites aux algues, tomate sucrées en salade, roulés d’aubergines au thon), carpaccio de daurade, puis de saumon, thon teriyaki, poulet caramélisé au riz, carpaccio de canard comme les brillants desserts (cake au saké, blanc-manger au sésame) composent des dînettes toujours excitantes, à prix modérés.