Di Como
« Paris 7e: comme à Côme, mais à St Germain des Près »
Pour un retour à Paris, après un voyage en Italie, voilà un lieu qui permet d’atterrir en douceur. D’une taverne boisée comme au Nord de l’Italie, Sabrina Ligeri, native de Côme, a fait une trattoria moderne et contemporaine dans les tons taupe. C’est évidemment plus parisien que transalpin. L’atmosphère est celle d’un repaire d’habitués, les petites tables se remplissent vite, la cuisine du discret Alessandro Gelpi sonne juste.
Aubergines parmigiana tomatées et gratinées, parfumées au basilic, polenta avec speck et sauce gorgonzola, spaghetti ail, poivrons, huile d’olive (très pimentés mais, curieusement, pas salés), risotto milanaise au safran surmonté de son exquise saucisse toscane passent tout seuls. C’est roboratif et savoureux, même si c’est plus généreux que fin. Là dessus, le Speri du domaine Sant’Urbano en Valpolicella, conseillé avec malice par l’active Sabrina, fait un joli flacon, vif et parfumé (à 44 €, mais qui les vaut bien).
Et la crème au citron permet d’achever en douceur avec une jolie note acide. Le café (Kimbo), proposé ristretto, est impeccable. Attention tout de même à la note qui peut monter haut sans crier gare.
Cuisine sans grande originalité, accueil froid et peu sympathique. A oublier très vite…