Le Dorcia

Grégory Brousse et Cédric Saint-Marc © GP

Dans « American Psycho », le thriller de Breat Easton Ellis porté à l’écran par Mary Harron, les anti-héros du film comme du livre se donnent rendez vous au Dorcia, toujours complet… La table de Cédric Saint-Marc rend hommage au film et au livre, et surtout à son atmosphère années 1970-1980. Il y a ce décor intemporel dans les tons grisés, ces boxes, ces luminaires qui rappellent les années 1950. La carte est d’aujourd’hui, signée du méconnue – et sérieux – Grégory Brousse.

Cannelloni de saumon © GP

Tartare de bar © GP

Cannelloni de saumon, velouté froid de légumes, tartare de bar, coq au vin et bavette d’Angus à l’échalote sont eux aussi intemporels. La joue de boeuf en civet  avec champignons et palet de polenta fait des clins d’oeil à l’Italie. Coïncidence? Le voisin Massimo Mori du Mori Venice Bar n’est autre que le futur beau-père de Cédric et la belle Céline Mori est une habitué du lieu, qui vaut aussi pour son service souriant, ses deux menus cartes bien vus, bien pondus et sa carte des vins riches en trouvailles de tout genre, comme cet exquis rouge corse Sant Armettu, issu de niellucio, ciaccarellu avec quelques pointes de syrah et de grenache.

Bavette d’Angus © GP

Joue de boeuf et polenta © GP

Ne loupez pas, au registre des desserts, le craquant et léger mille-feuille à la vanille. Mais la tarte fine aux figues n’est pas mal plus. Seul reproche: les serviettes en papier qui cadre mal avec le chic sobre de la maison.

Tarte aux figues © GP

Mille-feuille © GP