Le Panier Volant
« Le printemps en automne (Paris 9e) »

Au Panier Volant © GP
Paris s’est trompé de saison. Le baromètre sourit, les maisons neuves éclosent comme des bourgeons sur les arbres, les nouvelles échoppes poussent davantage que les mirabelles dans ma maison d’Alsace. Bref, c’est un mois de septembre qui ressemble aux chansons de Francis Lemarque et aux photos de Doisneau. Paris sourit, dans tous les quartiers. Tenez, voilà quelqu’un qui m’amuse en me donnant le sentiment de dresser sa table pour tous.
Le lieu est minuscule. C’est un petit bouchon comme… à Paname, avec sa devanture, sa terrasse, ses quelques tables serrées. La carte courte est dédiée aux saveurs du Sud. Les charcuteries sont corses, le velouté de légumes a les parfums du Midi. Le petit rouge sarde se boit à la régalade. Aux commandes, un gars qui pourrait être mon cousin: Leszek Albert Borowski, natif de Lodz (comme mon père!) , avec son accent de là-bas, et qui fut étudiant aux Beaux Arts avant de se reconvertir en aubergiste bonhomme. Tartare de chèvre, omelette à marjolaine, tortellinis aux cèpes, tartare de chèvre au miel, pavé d’autruche se prennent à peine au sérieux. Voilà un lieu à saisir, hors mode, juste pour le plaisir d’être là, dans l’air du printemps de Paris en automne.
je confirme
l acceuil de Albert est toujours égal
ses peintures sont à l image de sa cuisine: délcieuse et sans fioritures
seul bemol, le vin au verre seulement ce qui peut sensiblement faire monter la note , mais ce n est rien car on sort à chaique fois ivre de nouvelles rencontres et d avoir passé un très bon moment