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L'Ecureuil

« Clermont-Ferrand: la fraîcheur de Benoît et Monica »

Article du 27 avril 2013

Benoît Piedpremier, qui a travaillé avec le génial Bruno Cirino à Paris (au Royal Monceau), puis à la Turbie (au Café de la Fontaine et à l’Hôtellerie Jérôme), a ouvert, avec sa compagne Monica Inaudi, native du Piémont, cette belle table rustique sise non loin du palais de justice.

On vient là pour la fraîcheur du lieu, sa belle mine, sa gaîté, les saveurs franches qui y sont délivrées, comme les prix raisonnables de ses menus qui suivent le marché et le fil des saisons. Un peu d’Italie, beaucoup de Méditerranée, de la fraîcheur, un sens inné du produit auquel il s’agit de faire rendre un son autre.

Des idées de ce qu’on trouve là ? Les « simples » gnocchi maison au beurre de parmesan, la salade de seiche avec sa lamelle de pommes de terre  et sa tomate ananas, sans omettre l’osso bucco et le tiramisu qui composaient, l’autre midi, le formidable menu à l’ardoise à 12,90 € – tarif super cadeau ! On y ajoute les bons tours très « Cirino », qui conjuguent des produits de qualité et des saveurs au naturel, le sens de la terre comme de la mer avec les assaisonnements aiguisés.

Des exemples ? Les asperges violettes, comme en Provence, avec la vinaigrette à l’orange et la betterave, les encornets farcis à la provençale avec tomates séchées, olives noires et poivrons, la côte de porc noir de Bigorre rôtie en cocotte avec son jus à l’ail des ours ou le pavé de bar de ligne poêlée avec ses agrumes et son écrasée de pommes de terre. Bref, du bonheur, du soleil, de la fantaisie, mais sans chichi.

On ajoute les jolis desserts qui jouent les fruits, la pâtisserie légère ou le chocolat. Comme la tartelette de fraises gariguettes avec mascarpone et fleur de violettes, l’allumette gourmande avec sa pomme rôtie vanillée, le millefeuille caramélisé aux framboises fraîches et sa glace artisanale à la vanille Bourbon, sans omettre la tarte fine au chocolat amer avec sa glace réglisse.

On ajoute les vins au verre malicieux et peu chers : reuilly la Raie, chinon les Granges, harmonie de Gascogne, plus les flacons rieurs, comme le crozes de Stéphane Cornu (à 25 €) qui donne du bonheur dans le verre. Bref, voilà un écureuil à caresser dans le sens du poil, mais sans le galvauder, ni sans l’effaroucher, de peur que la mode ne le gâte.

L'Ecureuil

18, rue Saint-Adjutor
63000 Clermont-Ferrand
Tél. 04 73 37 83 86
Menus : 12,90 (déj.), 22, 37 €

A propos de cet article

Publié le 27 avril 2013 par

L'Ecureuil” : 3 avis

  • Antunes Joel

    Superbe adresse, je reviendrais lors de mon prochain passage en France en Juillet .
    Merci de cette délicieuse cuisine.

  • thierryb

    Y AI DEJ A MIDI ce 7 octobre, un menu a prix imbattable a midi a 12,90 entree plat dessert avec des produits frais (rare a Clermont) accueill sympa sans chichis et charmant a tout niveau
    le meilleur rapport qualite prix de la ville

  • ALEDO DE LOS RIOS

    C’est toujours avec bonheur que nous apprécions la cuisine proposée…Pleins les yeux, par le mariage de couleurs des mets mis en valeur….Explosion de saveurs en bouche…La bonne humeur et la prévenance de Monika, l’application de la cuisine de Benoît en font un lieu plaisant, attachant….Merci à eux deux et à leur jeune équipe

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L'Ecureuil