Le Meiselocker
« Strasbourg: connaissez-vous le Meiselocker? »
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Le service © GP
Le Meiselocker, c’est le « charmeur de mésange » qu’une statue de la toute voisine place St Etienne symbolise à merveille. La légende veut que les jeunes Strasbourgeois charmaient les mésanges, leur tendant des pièges au printemps, pour les mettre en cage et les vendre aux bourgeois de la ville. Il y avait, jadis, au, 14 de la même place, au rez de chaussée d’une demeure du XVe siècle, une winstub à cette enseigne. Si la maison historique est toujours là, avec son avancée typique vers la chaussée, la taverne, elle, a disparu. C’est elle qu’à ressuscitée à sa manière Cédric Moulot, à qui doit déjà la création du 1741 et la rénovation du Tire Bouchon – qui a absorbé, non sans talent, le Bon Vivant.
Presskopf © GP
Cette taverne boisée, avec ses lambris, ses banquettes, ses nappes à carreaux, a pris la place d’une auberge hispanisante (la Taqueria) et le registre alsacien est tenu avec sérieux: les charcuteries viennent de chez un bon artisan, Nicolas Riehl (à la Boucherie Charcuterie Schwoob, 5 rue Beethoven, 67410 Drusenheim. Tél. 03.88.53.30.31), les plats exécutés dans la tradition par un jeune ancien du Tire-Bouchon, passé au 1741. Quant à l’équipe de salle, elle a le sourire et sert avec prestance autant que promptitude.
Saucisse paysanne © GP
Presskopf (qu’on propose en petite ou grande version), salade mixte, terrine de campagne dans sa terrine, servie avec oignons et cornichons, jambonneau braisé à la bière, saucisse paysanne sur choucroute, avec lard croustillant et pommes sautées, jarret de veau braisé et pommes sautées, plus salade, servi pour deux, ou matelote à l’alsacienne (brochet, truite, anguille, sandre) font plaisir sans malice.
Mousse au kirsch © GP
On ajoute les vins maison, choisis avec un nez sûr (riesling de Rieffel à Mittelbergheim, pinot noir de Rietch dans le même village, pinot blanc de Bechtold à Dalenheim) et les jolis desserts de tradition revue (crème brûlée en verrine fermée façon caramel demi sel, mousse glacée au kirsch, flambée avec ses griottes) et on salue chapeau bas cette résurrection.
Tout à fait d’accord avec Daniel T.
C’est plutôt bel et bon, avec une jolie carte des vins d’Alsace (facturée sans tendresse par contre).
Par contre, on pourrait couper la radio, c’est complètement hors de propos et le personnel gentillet pourrait être un peu plus alerte!
Le problème récurrent des restaurants où le patron n’est pas derrière le comptoir, et il commence à y en avoir beaucoup à Strasbourg …
A suivre donc.
l’endroit est sympathique et l’accueil souriant
niveau sonore un peu bruyant ( pas la peine de rajouter la musique en plus )
qualité des plats satisfaisante ( oeufs cocotte, bouchée à la reine très bons )
là où ça se gâte vraiment c’est quand on veut payer et qu’il faille insister lourdement pour y arriver
le personnel préfère refaire la mise en place pour les prochains clients ( sans se presser ) plutôt que d’encaisser
2 visites et pas la dernière, en espérant que M. Francis soit rétabli pour reprendre les rennes de la maison, histoire de recadrer les troupes qui se dispersent
sinon maison à recommander sans hésiter
Bien dommage de constater que pour une nouvelle winstub la réussite n est pas au rendez vous. Que fait le maitre des lieux quand les clients aident le personnel à servir et a desservir!!
Bibeleskaes (fromage blanc à l’alsacienne) annoncé sur le menu accompagné avec jambon à l’os mais servi avec un jambon de piètre qualité du genre que l’on trouve dans les sandwichs industriels,
; sur 5 desserts proposés, 2 n’étaient pas disponibles, alors que nous étions dans le premier service de soirée, à 19h30.
Excuse annoncée: il y a beaucoup de monde durant le marché de Noël: l’excuse est-elle bonne?