Silberberg, buffet et service © GP

Un petit déjeuner? Un buffet, un banquet, les agapes de Pantagruel, une myriade de propositions solides, liquides, sucrées, salées, lactées, carnées, fruités, mille fois renouvelées. Il y a les quinze sortes de jambons (le « simple » jambon blanc cuit est admirable, sans oublier le cru, le fumé, l’ibérique, le rustique, le poivré, celui au boeuf façon Grisons…), les pâtés de foies de volaille ou de veau, les saucisses, galantines, boudins et autres hures, les fromages exquis, au lait cru, munster ou chèvre frais, brie ou camembert.

Charcuterie © GP

Et, bien sûr, les pains variés (dont les moricettes en pâte à bretzel, le pain noir Pumpernickel aux épices), les beurres doux ou salés, les viennoiseries, le kougelhopf, les oeufs sous toutes leurs formes, les yaourts aux parfums divers, les fruits pochés, les jus de légumes, d’orange fraîchement pressée, de pamplemousse et puis tant d’autres choses exquises et rustiques (fricadelles, « fromage de viande ») si typiquement de la région qu’on les oublie au passage…

Yaourt et cerises © GP

Bref, ce Silberberg, qui abrite la table des pensionnaires de Traube Tonbach, pour de solides dînettes du soir est d’abord le lieu d’un breakfast un peu brunch absolument dingo-gourmand, sans équivalent dans l’hôtellerie contemporaine par sa variété, sa qualité, sa majesté. L’essayer c’est l’adopter. Il est servi jusque les onze heures… Mais après cela, ne comptez pas faire de « vrai » déjeuner…

Ambiance © GP

Restaurant Silberberg à l’hôtel Traube Tonbach