L'Auberge du Château
« Un air de petite Suisse »
Wangenbourg © GP
Les hauteurs du Schneeberg, la vallée de Wolfstahl, l’immense forêt des Vosges, le chalet du Grand Tétras, les sentiers qui cheminent vers l’infini, les marcheurs heureux: c’est Wangenbourg, au coeur de ce qu’on nomme la Petite Suisse d’Alsace. Ce lieu de cure d’air m’évoque la « Montagne Magique » de Thomas Mann où le jeune Hans Castorp vient soigner ses bronches, passer une partie de sa vie et réfléchir sur l’éternité durable.
En forêt © GP
Il y avait, il y a toujours cette atmosphère de villégiature un peu délétère entre Dabo, Obersteigen, Wangenbourg et Engenthal. Il y a toujours ces villas douces blotties dans leurs jardins bien tondus, ces faux chalets suisses des années 1920 à 1950, ces hôtels et auberges d’autrefois qui ont changé d’enseignes ou de raison sociale, ces boutiques de souvenirs où l’on achète des cannes de promenades à l’effigie de la station. Plus le château médiéval, patiemment rénové par une équipe de volontaires, avec sa grande cour, sa passerelle qui a remplacé le pont-levis d’autrefois, sa massive porte à ogive, ses murs d’enceinte, son vaste donjon pentagonal, ses fenêtres gothiques, ses vues au loin sur la montagne et ses beaux parages forestiers.
Auberge du Château © GP
Le lieu de gourmandise modeste à découvrir, pour se requinquer, avant ou après la balade: l’Auberge du Château, tenue avec sérieux par Yves et Edith Oed. Pas un lieu de haute gastronomie certes, mais la bonhommie, la gentillesse, le sourire de l’accueil, la fraîcheur en toute chose, avec un décor rustique de taverne boisée sans apprêt, mais bien propret: voilà ce qu’on trouve là. Avec aussi des menus gentils tout plein, des plats du jour revigorants, des tarifs sages.
Escalope viennoise © GP
On se fera plaisir sans façon avec une salade de crudités toute simple, des escargots au bon goût d’ail persillé, un plat du jour en suggestion (aujourd’hui midi des moules marinières exquises, servies avec des frites maison, dont un voisin se régale et dont on fera son miel), une escalope viennoise bien tendre, avec sa salade verte. On y ajoute la tarte aux fruits du moment ou la meringue glacé, sans omettre le klevener d’Heiligenstein joliment fruité qui se boit là dessus à la régalade et laisse l’esprit intact et léger pour la grande balade de l’après midi.
Excellent restaurant ou les produits sont d’une fraîcheur totale tout est fait á la minute ce qui résulte d’une petite attente ,mais bien sûr lorsque l’on va au restaurant on n’est pas pressé en dégustant tranquillement la cuisine est parfaite sans grand chichi le service est super et bien sûr on est bien reçu en arrivant par la maîtresse de maison Edith á conseiller
Pudlowski traite cet endroit d’un air condescendant ! Propret ? vous avez dit propret monsieur Pudlowski ? Cet endroit est d’une propreté exemplaire et bien des établissements dont vous faites les louanges pourrait y prendre exemple. A l’inverse de beaucoup de restaurants, ici, les « menus gentils tout plein » sont apprêtés maison. Si l’authenticité et la simplicité ne sont pas votre tasse de thé, passez donc votre chemin, surtout que vous n’avez pas eu d’addition.
Endroit charmant et de bon goût. Cuisine simple et familiale de très bonne qualité. Avons mangé un pot-au-feu excellent accompagné d’une ribambelle de petites salades( betteraves carottes, concombres…) avec pour entrée un très bon consommé avec quenelles.
Personnel sympathique.