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Terroir Parisien

« Le Terroir Parisien (Paris 5e) selon Alleno: moderne et savoureux »

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Article du 24 mars 2012

Au comptoir © GP

C’est drôle, moderne, réussi. Le décor de rade contemporain avec son mobilier high tech est signé Wilmotte. La cuisine, elle,e st  estampillée Yannick Alleno, qui pratiquait jusqu’ici le terroir de l’île de France, le cresson de Méréville, la matelote de Bougival et l’asperge d’Argenteuil au Meurice et qui vient de dédier, aux beaux produits des lisières de Paris et à ses traditions gourmandes, ce lieu neuf, au rez de chaussée de la Maison de la Mutualité. L’homme clé de la maison est Jamie Cameron, jeune directeur dynamique et compétent, qui conte les mets du jour et de toujours avec allant, explique la démarche du maître, narre les délices de la niflette feuilletée et du pâté Pantin.

Oeufs en gelée à la "frou frou" © GP

Oeufs en gelée à la « frou frou » © GP

Pâté Pantin © GP

Pâté Pantin © GP

Bref, on boit là de jolis vins au verre (comme le domaine gascon de Pellehaut en blanc, vif, velouté, assez long en bouche) et on se régale de mets canailles, mitonnés avec coeur. Ainsi la soupe de moules (au safran du Gâtinais) dite Billy By, les bouchées de champignons de Paris aux escargots, le délicat pâté Patin, avec son feuilletage léger, son veau et porc mêlé, son coeur de laitue à la moutarde de Meaux, les oeufs à la « frou frou » en gelée de légumes avec sa mayonnaise détendue au cerfeuil et ses petits légumes (petits pois, haricots verts).

Sole à la duxelles de gros Paris © GP

Sole à la duxelles de gros Paris © GP

Merlan Colbert © GP

Merlan Colbert © GP

Ensuite? La sole avec sa duxelles de champignons, la raie aux câpres, le merlan Colbert avec son beurre aux herbes, le boudin noir pomme purée. Puis, les jolis desserts (comme cette niflette feuilletée avec sa crème chiboust caramélisée, le saint-victoir, qui est la version locale du saint-honoré avec sa chantilly au kirsch). Il y a aussi les charcuteries de Gilles Vérot, le pain de Frédéric Lalos, la poire au « miel béton ». Hier soir, Alain Senderens venait se faire fête en belle compagnie. Tout le monde est venu, tout le monde reviendra. C’est drôle vif, savoureux et l’addition est éminemment sage. Il y a même le « veau chaud » sauce gribiche à 9 € au bar. La cerise sur le gâteau: c’est ouvert tous les jours. Réservez!

Niflette feuilletée © GP

Niflette feuilletée © GP

Saint-Victor © GP

Saint-Victor © GP

Terroir Parisien

20, rue Saint-Victor
Paris 5e
Tél. 01 44 31 54 54
Carte : 38-55 €
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Maubert - Mutualité

A propos de cet article

Publié le 24 mars 2012 par

Terroir Parisien” : 5 avis

  • Adele

    J’ai passer un bon moment dans ce restaurant la nourriture y est simple mais très bonne, sans chichis
    Le personnel est très agréable jeune et professionnel
    Même si les prix sont un peu élevés cela reste tout à fait abordable si on veut se faire plaisir sans trop en faire
    De plus la constitution de la salle est très intéressante on peut y voir les cuisiniers en plein travail qui nous prépare nos plats !
    Peut être suis je tomber le bon jour mais ce restaurant était vraiment agréable et à 3 avec chacun des plats différents personne n’a était déçu de la cuisine
    Je conseille donc ce restaurant

  • Nous avons découvert ce restaurant le mois dernier et y avons passé un trés bon moment !
    Nous y consacrons un article sur notre site :http://www.piouzelzok-reveur.com/piouzelzok-aime-le-terroir/

  • Jerome

    En rôdage en effet, pas mauvais, mais très cher pour ce que c’est (barbue avec julienne de légumes noyée dans la crème 31€, une tranche de boudin poêlé avec de la purée 19€, …), vin sans intérêt (morgon à 69€ pourtant…), service approximatif (un plat oublié, directeur de salle qui vient taper la causette alors qu’on mange pour expliquer que c’est nous qui avons refusé qu’ils nous le refassent – ben tiens un sandwiche tête de veau en dessert c’est sûr… ).
    bref mieux vaut un bon bar à vin sans prétention, moins cuisiné, mais bien plus sympa que ce concept qu’on sent millimétré pour la duplication.
    PS cela n’a pas grand chose à voir avec la cuisine, mais je suis toujours étonné du peu de respect des normes handicapé même dans des points de vente qui viennent de s’ouvrir et surtout qui disposent de toute la place voulue. à croire que la réglementation est facultative

  • Sceptique

    Ce soir-là, le personnel paraissait aux abonnés absents… Plusieurs minutes avant que l’un des serveurs ne viennent nous installer, même rythme de croisière par la suite avec en prime les verres de vin accompagnant les plats oubliés et après deux relances apportés une fois le repas quasi fini (certes, pas comptés mais du coup pris en guise de dessert…). Le décor est un peu froid (est-ce le mobilier, l’impression de caisse de résonance, autre ?), l’assiette elle est un peu triste face à l’attente que suscite Yannick Alleno. Le boudin noir était accompagné d’une purée élastique (mixée ?) et le Chou Cabus farci, certes très diététique (ils avaient dû oublier en cuisine le jus censé l’accompagner) et « al dente » (mais est-ce vraiment ce qu’on lui demande ? il est vrai que je préfère le chou pommé avec des cuissons plus prolongées). Au final, me reste le souvenir d’un irréprochable et délicieux cœur de laitue accompagnant le pâté pantin. J’attendrai la fin de cette période de rodage pour y retourner…

  • Feuilly

    « Duxelles » tout simplement sans ajouter « de champignons » puisque la duxelles est un hachis de champignons de Paris finement hachés et étuvés au beurre avec des oignons et des échalotes. Elle est utilisée pour corser (des quenelles de brochet par exemple) ou farcir toutes sortes de préparations culinaires (légumes notamment).

    La duxelles a été créée par François Pierre de La Varenne, cuisinier du marquis d’Uxelles.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

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