Tico
« Tico (Paris 8e): sur un air de salsa »
Raphael Najar, qui est mi-argentin, mi-colombien d’origine, a dédié à son fils Roberto dit Tico ce bistrot conteporain dédié à l’art et aux saveurs françaises et latino-américaines. Le service a du nerf, le lieu de la couleur, le fond musical est largement inspiré par les rythmes latinos, quant à la cuisine de François Chambonnet, ancien de chez Rostang, qui travailla pour lui à Anguilla aux Caraïbes, mais aussi chez Dessirier et Jarasse, elle suit le même ton.
Un ceviche de saumon et cabillaud aux pomelos, un tourteau à l’écrasée d’avocat ou une noix d’entrecôte d’Argentine sauce chimichurri revendiquent ainsi leur identité sud-américaine. On ajoute les mets du quotidien, notamment tiré d’un habile menu servi midi et soir avec velouté d’asperges mousseux et raviole de joue de boeuf ou éclair (un peu sec) de saumon gravlax (un peu salé) au caviar d’aubergines, ou encore la bourride de rascasse aux pommes vapeur font mouche.
Le plat du jour du moment peut être un homard canadien aux légumes, la réserve Carmenere de Viu Manent au Chili fait un vin d’une surprenante élégance. Quant aux desserts (millefeuille au dulce de leche et sorbet goyave ou soufflé au Grand Marnier), ils constituent la bonne surprise du lieu.