La Machine à Coudes
« Boulogne: la gaîté de la Machine à Coudes »
C’est une table drôle, jeune, vive, décorée avec ses tables qui sont d’anciennes machines à coudre. On vient là grignoter, lever le coude au bar, s’amuser et déjeuner dans la gaîté, mais aussi faire ses courses. Aux commandes, Marlène Alexandre-Buisson, qui fut juriste dans une vie antérieure, fait la salle avec gaieté, tandis que Thomas Benady, ex librairie, s’est mis en cuisine avec plein de bonne volonté.
Ils vantent et vendent les produits comme les vins qu’ils aiment. Ainsi, le côte du rhône de Richaud, le côte du Marmandais d’Elian Da Ros ou le gamay de Chautagne de Jacques Maillet. En cuisine, on joue la cuisine ménagère revue et corrigée au goût du jour. Velouté d’orties, œuf en meurette, pigeon poêlé aux tagliatelles de carottes et cresson sauvage, assiette de charcuterie, filet de sole aux poireaux et vinaigrette au colombo, cochon basque grillé avec sa purée de panais à la moutarde de Brezolles font mouche. In fine, la tarte au chocolat est délicieuse, mais celle – crémeuse – à la mandarine est un régal.