Le Café de Turin
« Le Café de Turin à Nice: « the » coquillages ! »
Une sage redécouverte signée Alain Angenost, notre zélé correspondant de la côte d’Azur: un café de Turin très niçois fait sa mue charmeuse…
Tandis que la place Garibaldi à Nice s’est refait une beauté, le Café de Turin emprunte le même chemin. Depuis 1908, ce café est devenue une institution véritable, même si, ces derniers temps, il s’était laissé aller à la facilité. Le voilà qui retrouve une nouvelle jeunesse avec l’arrivée d’un duo dynamique, Richard Coccolos que relaye Alexandre Chazal. Ces deux amis qui se sont connus sur les bancs de l’école, ont suivi des parcours parallèles et communs dans la restauration, des USA à l’Irlande, de l’Écosse à l’Angleterre, où à Londres, Richard, chez Gary Rhodes, le célèbre chef de la City.
Ici, il n’y a pas qu’une, mais quatre façons de découvrir ici les produits de la mer, dont les huîtres Roumegous, 6e génération d’ostréiculteurs. Le Café de Turin en est la brasserie emblématique, son petit frère, le Turin, proposant le tartare impérial, le dorade coryphène en pavé, les gambas à la plancha (un régal!) et des plateaux de fruits de mer aussi colorés qu’appétissants.
Le dernier-né, le Turinissimo, vous emmène faire un tour en Italie et en Sicile avec Gabriel, son chef sarde. Sur la carte, jamais figée, se marient pêche fraîche et produits régionaux, carpaccio de poulpe, calamara allo scoglio, lotte alla pizzaïola, orecchiette au saumon et les délicieuses nouilles aux fruits de mer.
Le quatrième, c’est Jo l’écailler, pour la vente à emporter. Là, les amateurs de coquillages trouvent leur bonheur parmi quatre compositions de plateaux. Fraicheur sans faille, assiettes généreuses, accueil souriant et service en voie d’amélioration, le Café de Turin est une halte revigorante qui devrait être conseillée par son médecin.
Commentaire d’un niçois déçu.Oui le café de TURIN une institution qui a bien changé. Si ce n’est la gentillesse et l’humour du serveur, le reste grande déception. Les huitre, certes fraîches mais onéreuses, la soupe de poisson et sa rouille ressemblaient plus à de l’industriel que du fait maison ,surtout la rouille qui n’en avais que le nom, servie dans un petit pot en verre,fermé,acheté certainement au Prisunic d’en face, les pâtes aux calamars plastiques très quelconques, sans goût ni saveur, et pour couronner le tout, d’un prix exorbitant.Oui le café de Turin a bien changé.