Le Musher à l'Alpes Hôtel du Pralong

Le décor © GP

Rustique et chic, sobre et presque neuf, les Alpes Hôtel du Pralong sont une version plus savoyarde du bon vieux Pralong 2000 que nous connûmes il y a belle lurette sous la houlette des Parvaux du Castel Novel à Varetz en Corrèze. Le groupe Dokhan (qui possède notamment le Dokhan, le Metropolitan, le Belgrand et le Berri à Paris) n a revu le lieu avec force bois, de beaux tissus, des cheminée et un mobilier cosy.

Trois oeufs coque © GP

Certes, le lieu manque encore de patine et la salle à manger d’ambiance, même si le directeur Sébastien Tailpied, qu’on connut jadis au Dromonts à Avoriaz met de la vie dans la maison. Le jeune service est, lui, en rodage. Mais la maison débute et côté cuisine, sous la houlette de Flora Mikula, le ton est donné avec sûreté. Gougères sauce Mornay et velouté de butternut et châtaignes en amuse-gueule donnent le ton, d’emblée.

Tarte fine de saint-jacques aux truffes © GP

Les entrées (tarte fine de Saint-Jacques et truffe noire et trois œufs bios coques : foie gras, truffe, morilles, mouillettes beurre de truffe), comme les plats entre le mijotage et le « tradi » retravaillé (volaille fermière rôtie à la broche sauce morilles, purée truffée, belle saucisse de cochon au beaufort et sa cocotte de pommes purée) ne manquent de tenue. Gratin de crozet, fondue, vacherin chaud et autres spécialités fromagères figurent également au programme.

Volaille aux morilles © GP

En dessert, les profiteroles, le sundae myrtilles (absent le soir de notre passage) et l’omelette norvégienne au nougat glacé flambée  (un peu plus de glace que de génoise serait bien vu) qui donne l’occasion d’un service au guéridon sont alléchants. Et sur une carte de vins éclectique, où la Savoie joue un peu le parent pauvre, on pioche la séveuse mondeuse d’Arbin de Louis Magnin qui a gardé sa vigueur et sa jeunesse en 2015. Une maison à suivre…

Omelette norvégienne © GP