Métropolitain
« Métropolitain (4e): gai et bon! »
Paul-Arthur Bertrand & Damien Richardot © GP
C’est un bistrot rigolo et frais, où l’on connut jadis – c’était il y a dix ans! – Angelo Procopio, au temps où le lieu se nommait Il Vicolo. Trois copains l’ont repris, Damien Richardot, Aurélien Faure et Maxime Delaboudinière,qui possèdent deux tables amusantes dans le 9e, dont la Classe. Ils avaient ouvert en mai, dans une discrétion relative. Ils viennent de tirer le gros lot avec le jeune Paul-Arthur Berlan, natif de Carcassonne, formé chez Franck Putelat, puis chez Sarran à Toulouse, et demi-finaliste de Top Chef.
Pressé de joue de boeuf au foie gras © GP
Oeuf cocotte au lard © GP
Le genre « tête bien faite et bien pleine », mais pas star pour deux sous, Paul-Arthur travaille ses plats du jour avec amour, donne des idées fantaisies et esthétisantes à des choses simples. Des exemples? Cette ardoise du jour, à 17 ou 22 €, qui proposait ce midi carpaccio de poulpe et merlan de boeuf Black Angus: frais et net.
Maigre de ligne © GP
Merlan de boeuf © GP
A l’ardoise, tout fait envie. Oeuf mollet bio avec sa royale au lard et son écume de cèpes, pressé de joue de boeuf au foie gras, maigre de ligne au caviar d’aubergine, poire amandine caramélisée à la fève Tonka et glace caramel au beurre salé, figues rôties au miel de romarin et glace réglisse mettent dans le mille. C’est bon frais, plein de gaîté.
Figues rôties © GP
Poire caramel © GP
Il y a en plus une carte de jolis crus de partout et à tous les prix, avec de belles idées au verre, comme le viogner du pays de l’Hérault de Yann le Bouler au domaine de l’Ancienne Cordonnerie ou le fruité sancerre de Paul Cherrier (servi un peu chaud, mais c’est un détail, car le joli parfum du vin y gagne presque!). Sans omettre un service prompt, mené par une blondinette souriante et efficace, plus un déco inspiré du métro avec ses bancs d’époque plein de gaîté. Courez y : cela mérite un coup de coeur.
Ambiance au Métropolitain © GP
Nous étions dans le quartier, nous avons réservé en nous fiant sur quelques commentaires élogieux….. nous étions très mal accueillis, la carte affichée à l’extérieur ne correspondait à aucun plat proposé à l’intérieur, après un coup d’œil à la cuisine me laissant très suspicieux, nous nous sommes relevé, sommes repartis sans diner!
Nous aurions pu casser l’assiette, mais nous laissons à Gilles le soin de le faire
la recommandation de l’adresse me semble obsolète, à rayer très vite des tablettes!
Bernard
dîner dégustation à 3. Tristounet. A part une crème de langoustine gouteuse, une duxelle de champignons acceptable et une assiette de fromages avec une découverte – l’échourgnac, les autres plats ont été insipides. Le cabillaud mariné dans la betterave n’a que sa couleur rouge d’original et la crème de brocoli qui l’accompagne est triste. Le suprême de volaille sec a heureusement un peu de sauce et une banale purée de pommes de terre pour passer. Ce dîner nous a semble d’une banalité confondante.
J’aime beaucoup Itineraires de Sendra dans le 5e et je trouve que le nouveau cadre, la cuisine et les tarifs sont en adéquation, alors je suis curieuse de savoir ce que vous voulez dire, pour mieux comprendre!!
Endroit délicieux,cuisine exquise,accueil chaleureux!
A recommander absolument!
Un petit bémol pour ne pas faire dans la flagornerie intégrale?Des assiettes chaudes seraient bienvenues pour les plats qui se dégustent doucement…En tout cas ici ,contrairement à d’autres adresses testées,(ex: »l’itinéraire de Sylvain »dans le 5e)prix et prestations correspondent encore totalement au descriptif,au point que nous y sommes retournés 2 fois!
La serveuse fait tout le plus de ce restau au charme rétro. Elle connait parfaitement sa carte et sait donner des explications simples aux plats dont les titres sont parfois compliqués.
Mention spécial pour les entrées et les plats.
Une bonne adresse à faire partager et circuler